Lors de la création d’IFAW en 1969, il s’agissait seulement d’un seul homme s’attaquant à un problème qui menaçait une espèce dans une partie du monde. Avec ce début modeste, Brian Davies était loin de se douter que cinquante ans plus tard, IFAW contribuerait à la conservation et à la protection d’innombrables animaux dans 130 pays au moins dans le monde. Brian Davies était un précurseur à son époque qui a eu le courage de remettre en cause le statu quo. En explorant de nouvelles méthodes non conventionnelles, il a exprimé son message haut et fort : il est cruel de tuer des bébés phoques du Groenland. Cela ne pourra jamais être fait humainement. Finalement, la seule option est l’abolition de cette pratique. Grâce à l’ingéniosité de Brian Davies, la croisade pour abolir la chasse commerciale aux phoques au Canada est devenue la première question de protection animale à être condamnée au niveau international. Cela a contribué à la naissance du mouvement contemporain de la protection animale. Alors que notre action était de plus en plus reconnue dans le monde, nous avons pris conscience de quelque chose de remarquable. Nous étions peut-être petits, mais notre impact était mondial. Quels autres animaux pouvions-nous défendre la cause ? À partir des phoques, nous avons élargi notre champ d’action afin de protéger d’autres animaux au Canada. En 1971, nous avons transféré 80 ours polaires pour les mettre en sécurité, puis deux ans plus tard, nous avons sauvé des milliers de passereaux destinés à être exterminés par les producteurs de myrtilles canadiens. À la fin des années 1970, nos actions avaient dépassé les frontières puisque nous avions sauvé des loutres de rivière en Thaïlande, des chiens huskies au Groenland et des iguanes au Honduras. Au fil des décennies, notre travail est devenu de plus grande ampleur. Nous avons mis en place des projets dans plus en plus de pays, en s’attaquant aux problèmes de protection animale les plus connus, notamment la consommation de viande de chien aux Philippines, l’expérimentation sur les lapins pour les cosmétiques en Europe et la chasse aux kangourous en Australie. En établissant des relations durables avec des partenaires locaux sur place, nous avons réussi à faire passer des lois de protection animale historiques dans des pays comme la Corée du Sud, le Royaume-Uni et la Russie. Puis, nous avons développé nos actions de sauvetage des animaux dans le contexte des désastres naturels. Nous avons envoyé nos équipes d’intervention d’urgence à chaque coin de la planète, dans le cas d’un tremblement de terre à Haïti, d’une éruption de volcan en Indonésie ou d’une inondation en Allemagne. Au centre de nos campagnes, notre conviction fondamentale est restée la même : chaque animal est un être sensible doté d’une valeur intrinsèque qui mérite d’être respecté et protégé.
Pourtant, à travers nos expériences, nous avons réalisé qu’il nous fallait penser à une plus grande échelle. Quel bien pouvait-on tirer de sauver un animal si le sort de toute une population ou d’une espèce ou bien même de tout un écosystème était en danger ? Alors, IFAW a innové, s’est adapté et a évolué pour incorporer la conservation dans nos actions. En adoptant une démarche d’ensemble dans notre travail, nous aspirons à bâtir un monde où les personnes et les animaux peuvent coexister et s’épanouir ensemble.
Ce qui a débuté comme l’œuvre d’un seul homme, IFAW, est aujourd’hui un réseau d’experts avec des compétences et des horizons divers qui sont engagés dans la protection des animaux à l’échelle internationale, nationale et communautaire. Par leur passion, leur courage, leur détermination et leur inventivité, les personnes d’IFAW ont rendu notre action possible. Au cours de ces cinquante dernières années, notre équipe a tout vu. Mais au fil des succès et des échecs, des malheurs et des joies, nous avons persévéré et nous continuerons à repousser les frontières en faveur de la protection et de la conservation des animaux. Nous savons que la tâche ne sera pas facile. Alors que nous célébrons notre cinquantième anniversaire, nous envisageons avec beaucoup d’optimisme et d’enthousiasme les cinquante prochaines années. Nous espérons que vous nous rejoindrez dans notre mission pour secourir les animaux, les communautés et cette planète qui est notre maison. Mettons-nous au travail.
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Le trafic d’animaux sauvages est un commerce juteux : il se classe actuellement en termes de profit en quatrième position dans le banditisme après les stupéfiants, la contrefaçon et la traite des personnes. La corne de rhinocéros par exemple, vaut maintenant plus d’argent que l’or, les diamants et la cocaïne. Des organisations criminelles internationales, bien informées et dotées de moyens importants opèrent ensemble pour tuer les animaux sauvages et trafiquer les parties du corps, ce qui finance leurs activités criminelles. Ce cycle de violence motivé par l’appât du gain dérobe la vie des animaux, la stabilité des communautés et les espèces emblématiques de notre planète. Quand le lieutenant-colonel Faye Cuevas a appris la situation critique du braconnage en Afrique, elle n’a pas pu s’empêcher de voir les similitudes entre le trafic d’espèces sauvages et les réseaux terroristes contre lesquels elle combattait au sein de l’U.S. Air Force. Ces deux domaines demandent tous les deux une lutte contre : le crime organisé, la corruption et des strates imbriquées d’acteurs locaux et de malfaiteurs notoires. Cependant, il existait une différence majeure qui ressortait. Bien trop souvent, les activités de lutte contre le braconnage se concentraient sur les suites des massacres, et mettaient l’accent sur la confiscation des produits illégaux. Faye Cuevas savait exactement ce qu’il nous fallait faire pour réformer nos réseaux de lutte contre le braconnage.
S’inspirant de la stratégie militaire d’interception des réseaux terroristes avant leur passage à l’action, Faye a élaboré une stratégie d’interception des individus avant qu’ils tuent les animaux. Cela nécessite que les équipes mettent des moyens et des données immenses en place afin de prévoir et d’empêcher les attaques avant qu’elles soient exécutées. Avec cette philosophie, le lieutenant-colonel Faye Cuevas a rejoint IFAW en tant que chef d’état-major pour lancer un programme révolutionnaire de lutte contre le braconnage au Kenya, dénommé tenBoma. Grâce à tenBoma, nous sommes en mesure de sauver plus d’animaux, d’empêcher des attaques meurtrières et d’obtenir des informations cruciales de la bouche des braconniers interpellés. Le projet tenBoma crée un réseau qui démantèle les réseaux criminels soutenant le braconnage. Le combat contre le braconnage est cependant complexe. Cela nécessite de l’analyse de données de pointe et des systèmes très organisés pour écouter et pour observer afin de contrôler les habitats, de contrecarrer les attaques et de partager les données.
Quand nous avons démarré tenBoma, l’agence publique kenyane de la conservation de la nature (Kenya Wildlife Service [KWS]) détenait des stocks de données sur les morts d’éléphants, mais ces informations étaient principalement sur papier. Faye Cuevas et d’autres employés d’IFAW et de KWS ont épluché ces données et ont eu recours à la cartographie géospatiale pour créer des représentations visuelles des paysages et des actes de braconnage. Grâce à cette technique, nous avons pu repérer les zones à haut risque de braconnage qui deviendraient la priorité des premiers efforts de tenBoma. Savoir où l’acte de braconnage est susceptible de se dérouler est aussi primordial que de connaître sa date et son heure d’exécution. Et pour cela, il nous faut le soutien de la communauté locale. Par conséquent, Faye et des relais communautaires collaborent étroitement afin de nouer des relations durables avec les villageois massaïs locaux par le biais d’un engagement complet dans la communauté. Nous conférons une autonomie accrue aux hommes et aux femmes autochtones grâce à des projets éducatifs, leur permettant de développer les compétences nécessaires pour améliorer leurs conditions de vie. Comme ils constatent que le travail d’IFAW aide leurs communautés, les villageois acceptent mieux de partager des informations à propos d’activités suspectes au sein de la communauté. Comme un fait apparemment sans lien, comme un vol de fournitures de campement dans un petit magasin, peut constituer un indicateur de braconnage, ces renseignements peuvent être cruciaux pour savoir quand une attaque aura lieu. Les renseignements sont rassemblés et combinés aux données issues de technologie hautement sophistiquée comme la surveillance par satellite, les drones et la cartographie sur système d’information géographique (SIG). Une fois que nous savons où et quand un acte de braconnage est susceptible de se dérouler, nous agissons pour conserver une démarche d’action précédant le massacre dans le but de stopper l’incident de braconnage avant qu’il ne se déroule. Nos agents de renseignements tenBoma informent les équipes d’écogardes sur le terrain qui se déploient sur le site et patrouillent la zone. Souvent, la simple présence des écogardes suffit à dissuader les aspirants braconniers, ce qui sauve ainsi la vie des éléphants.
Ce projet pilote d’IFAW a commencé dans le parc national de Tsavo Est, une zone de conservation clé du Kenya. Depuis, nous avons étendu tenBoma à d’autres paysages critiques du Kenya, notamment le parc national de Tsavo Ouest, le parc national d’Amboseli et le paysage de Kilimanjaro. IFAW et KWS ont formé plus de 70 agents de renseignements et agents d’investigation, et ont réalisé trois opérations majeures : mettant à nu de nouveaux réseaux de braconnage qui ont abouti à des enquêtes et à des arrestations. Et depuis la mise en place du projet, on recense zéro incident de braconnage dans les régions ciblées par le programme tenBoma d’IFAW. Nous savons que ce travail ne stoppera pas seul le trafic d’espèces sauvages. Mais, il constitue un élément essentiel de l’approche globale d’IFAW. Celle-ci s’applique à détruire chaque maillon de la chaîne du trafic d’espèces sauvages, et combinée à des changements politiques et des efforts de conservation, nous pouvons faire une différence à long terme en faveur des éléphants et des populations du Kenya.
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Les défenses sont une particularité remarquable des éléphants. Se développant à l’extérieur de la bouche de l’animal, elles sont en réalité les incisives supérieures, en croissance constante d’environ 17 centimètres par an.
Cependant, contrairement aux dents humaines, on ne peut pas les enlever. Un tiers au moins de la défense fait partie du crâne de l’éléphant et se compose de vaisseaux sanguins, de tissu conjonctif et de nerfs.
Certains nerfs vont même jusqu’au bout de la défense. En bref, il est impossible de prélever une défense sans tuer l’éléphant et lui infliger d’atroces souffrances. Il s’agit de l’horrible vérité derrière le commerce mondial de l’ivoire, la matière blanc crème composant les défenses d’éléphant.
Grace Ge Gabriel, la directrice régionale d’IFAW en Asie, savait que cette absence de prise de conscience était particulièrement courant en Chine, pays qui abrite le plus grand marché du commerce d’ivoire au monde. En 2011, elle a mené une enquête publique révélant que 70 % de la population en Chine ignoraient que l’ivoire provenait des éléphants morts. Originaire de la Chine, respectueuse et consciente des complexités du patrimoine culturel, Ge Gabriel a bien compris que la transmission de nouvelles idées qui toucheraient les cœurs et les esprits des consommateurs serait essentielle au changement des attitudes et à la fin de l’abattage des éléphants. En 2011, IFAW a entrepris une importante campagne de sensibilisation du public à multiples facettes.
Elle avait pour titre « Maman, j’ai des dents » et se basait sur le point de vue d’une mère éléphant et de son bébé pour éduquer le public chinois sur la réalité du commerce de l’ivoire. Nous avons travaillé avec des entreprises dans toute la Chine pour installer des milliers d’affiches dans les aéroports, les trains et les métros. Nous avons même placé un panneau dans les rues de Guangzhou, lieu célèbre où des vendeurs ambulants proposent de l’ivoire aux badauds. Grâce à cette initiative, nous avons contribué à ce que des dizaines de millions de personnes prennent conscience que l’ivoire provient du massacre des éléphants. Nous avons reçu des milliers de commentaires et de messages par le biais de blogs, de forums et des réseaux sociaux. La quantité de retours positifs que nous avons obtenue était impressionnante. Par exemple, un ancien sculpteur sur ivoire nous a remerciés de l’avoir informé de la réalité, et il a juré de ne jamais plus sculpter de l’ivoire.
En seulement 4 ans, la campagne « Maman, j’ai des dents » a pénétré 75 % du monde urbain chinois et a réussi à réduire le segment de la population chinoise le plus susceptible d’acheter de l’ivoire de 54 à 26 pour cent. Ge Gabriel et IFAW ont continué à sensibiliser le public. Nous avons animé des ateliers pour éduquer les personnes sur le commerce de l’ivoire. En 2014, des célébrités chinoises nous ont rejoints dans le cadre d’une campagne pour stigmatiser la consommation d’espèces sauvages. Ensuite, nous avons même installé un stand à l’intérieur d’un centre commercial à partir de la technologie de la réalité virtuelle qui permettait aux clients de connaître par eux-mêmes et de près la beauté d’un éléphant vivant. Cette collaboration a remporté un tel succès qu’en 2015, IFAW était officiellement reconnue comme l’une des 20 premières enseignes en Chine, la seule organisation non gouvernementale figurant dans la liste. Avec la transformation progressive de la perception du public initiée par IFAW, le gouvernement chinois subissait une pression grandissante lui réclamant de mettre fin à son marché de l’ivoire.
Finalement, en décembre 2016, la Chine a surpris le monde entier en annonçant qu’elle ratifierait une interdiction du commerce de l’ivoire d’ici la fin de 2017. Cela coïncidait avec une chute des ventes et des prix de l’ivoire sur le marché chinois, limitant la demande et réduisant l’incitation pour les braconniers à tuer les éléphants. Cela représentait véritablement une victoire historique pour la conservation des éléphants. Mais ce changement de la société ne se produit pas du jour au lendemain. Pourtant, à force de patience et de persistance, IFAW a été l’élément moteur qui a transformé la société chinoise et sa manière de concevoir l’ivoire. Mais le travail n’est pas terminé, et Ge Gabriel et IFAW continueront à maintenir la pression. Aussi longtemps que des marchés de l’ivoire existent, dans la légalité ou l’illégalité, les éléphants seront en danger.
Cependant, grâce à nos campagnes visant un changement de comportement, nous veillerons à convertir une personne à la fois, et nous mettrons éventuellement fin aux marchés de l’ivoire qui existent encore.
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La surface des océans dissimule l’une des plus grosses crises pour la conservation de la nature. Les baleines franches de l’Atlantique Nord meurent lentement et dans d’horribles souffrances victimes d’enchevêtrement dans des équipements de pêche. Elles pourraient disparaître en moins de vingt ans, si nous n’agissons pas maintenant. La baleine franche de l’Atlantique Nord détient une longue histoire de souffrance aux mains des humains.
Aux 16e et 17e siècles, les baleiniers la considéraient comme la « bonne » baleine à chasser. Leur docilité et leur lenteur naturelles ainsi que leur tendance à rester proches des côtes en ont fait les proies préférées des baleiniers. De plus, avec leur teneur élevée en graisse, elles flottaient après avoir été tuées, ce qui permettait aux baleiniers de récolter facilement leur huile si lucrative.
Au début des années 1900, les baleiniers de la côte Est des États-Unis et du Canada avaient conduit la baleine franche au bord de l’extinction. Durant les cinquante années suivantes, les défenseurs de l’écologie ont travaillé sans relâche afin de mettre fin à la pêche à la baleine dans ces régions et d’accroître le niveau de protection des baleines franches. Aujourd’hui, la baleine franche de l’Atlantique Nord est protégée légalement par une interdiction mondiale de la pêche à la baleine et par le Marine Mammal Protection Act. Pourtant, nous nous retrouvons dans une bataille similaire à celle des défenseurs de l’écologie d’il y a 100 ans. Maintenant, le plus grand danger qui menace les baleines franches de l’Atlantique Nord est leur enchevêtrement dans le matériel de pêche.
Lors de leur parcours de migration, les baleines franches doivent naviguer au travers d’un dédale de cordes et de matériel de pêche. À la fin de leur route, elles sont quelquefois emmêlées dans du matériel de pêche pesant des centaines de kilos. Comme la corde rentre de plus en plus profondément dans la chair de la baleine, chaque jour représente une bataille pour se nourrir et survivre. Il ne faut pas longtemps avant que la baleine meurt de faim ou se noie en raison du poids qui la tire vers le fond.
Depuis des années, IFAW mène le combat pour sauver la baleine franche de l’Atlantique Nord. Notre navire de recherche, Song of the Whale, utilise une technologie novatrice pour en apprendre davantage sur la santé globale des populations de baleines franches. En parallèle, notre équipe de sauvetage des mammifères marins et recherches associées a prêté main-forte à nos partenaires dans les missions de libération d’enchevêtrement et ont réalisé des nécropsies sur des baleines franches mortes pour rechercher la cause de leur mort. Nous réalisions des progrès et les populations se régénéraient doucement, mais nous n’avions pas anticipé ce qui viendrait ensuite. En 2017, la baleine franche de l’Atlantique Nord a subi un nombre inattendu et sans précédent de morts connu sous le nom d’épisode de mortalité inhabituelle. Dix-sept baleines franches ont été retrouvées mortes sur une période d’un an, décimant l’espèce au nombre estimé de 412 individus. Après la catastrophe, IFAW a publié un rapport détaillé sur la mortalité des baleines franches qui révélait la triste vérité : les humains étaient responsables à 100 % de la mort de toutes les baleines franches de l’Atlantique Nord sur ces seize dernières années. Plus terrible encore, les baleines franches n’avaient enregistré aucune naissance lors de l’épisode de mortalité inhabituelle. Les scientifiques soupçonnaient que de graves enchevêtrements forçaient les baleines franches femelles à déployer des efforts supplémentaires qui auraient autrement servi à leur reproduction, ou pire encore, qu’ils écrasaient leur utérus. Avec les décès de baleines et l’absence de naissance, l’urgence de la situation pesait encore plus sur la nécessité d’une collaboration entre les scientifiques, les pêcheurs et les décideurs pour sauver la baleine franche. Il nous fallait agir rapidement ou nous perdrions les baleines franches pour toujours. IFAW n’a pas perdu une minute et s’est lancé dans l’action pour aborder la crise sous tous les angles. Par le biais de campagnes numériques et de sensibilisation du public, nous faisions connaître la crise.
Nous avons établi des partenariats avec des pêcheurs locaux au Cape Cod pour essayer du matériel de pêche sans cordes afin d’éviter l’enchevêtrement des baleines. Puis, nos experts marins travaillent en étroite collaboration avec le Congrès américain pour instaurer une loi de protection des baleines franches, qui établirait un système de subventions pour financer la recherche et l’essai de nouveau matériel de pêche. Nous avons même mis au point un label pour produits de la mer « sans danger pour les baleines » qui devrait susciter de la demande pour des produits de la mer durables et bénéficier aux pêcheurs utilisant du matériel de pêche sans cordes. Il faut des solutions innovantes pour sauver des animaux en danger comme la baleine franche de l’Atlantique Nord. Cependant, il faudra une collaboration immense entre les scientifiques, les pêcheurs et les consommateurs afin de garantir un avenir à ces animaux majestueux. Nous pouvons sauver la baleine franche, mais il faut le faire maintenant.
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Pour nombre d’entre nous, l’accès à l’eau est aussi simple que d’ouvrir un robinet. Pourtant dans les faits, 2,1 milliards de personnes environ ou 30 % de la population mondiale ne peuvent pas accéder facilement et en sécurité à de l’eau potable chez eux. Pour les habitants du village de Chikolongo au Malawi, aller chercher de l’eau était souvent une question de vie ou de mort. Les villageois devaient parcourir des kilomètres à pied pour aller chercher de l’eau dans le fleuve Shire à l’intérieur du parc national de Liwonde, les exposant à des contacts dangereux avec la faune locale comme les éléphants, les hippopotames et les crocodiles. Quant aux femmes et aux jeunes filles qui étaient traditionnellement responsables de la collecte de l’eau, le risque de se faire agresser par des hommes rendait cette marche encore plus périlleuse.
En 2013, la communauté enregistrait une moyenne de trois morts par mois. Mais les victimes n’étaient pas seulement des humains. Des animaux étaient souvent tués en représailles pour le mal qu’ils avaient causé. Les animaux sauvages et les personnes de Chikolongo et de Liwonde ne pouvaient pas continuer à vivre ainsi. En 2013, IFAW a établi un partenariat avec la communauté de Chikolongo pour l’aider à élaborer une solution durable qui garantirait la sécurité des villageois et de la faune. Après une année de programmation et de construction, nous avons installé une pompe à eau et une conduite d’eau qui fourniraient à la communauté une source d’eau potable avec un accès facile et sûr. Cette eau serait non seulement utilisée pour les besoins domestiques, mais elle permettrait aussi d’arroser les potagers et de remplir des bassins utilisés pour l’élevage durable de poissons. La conduite d’eau a tout transformé. Le nombre de personnes tuées par les crocodiles ou les hippopotames lors de la collecte de l’eau au fleuve a chuté à zéro. Puis, les représailles contre les animaux ont également énormément diminué.
La conduite d’eau n’était pas seulement une mesure de sécurité. Les répercussions sur l’ensemble de la communauté étaient considérables. La production alimentaire à partir de l’élevage de poissons a engendré une hausse de la consommation de protéines de 71 % auprès de la population locale. Plus important encore, cette alternative d’alimentation durable a fait baisser la pêche clandestine dans le fleuve Shire et la consommation de viande de brousse. En parallèle, un surplus des récoltes des potagers est vendu aux gîtes du parc, ce qui stimule une croissance économique à Chikolongo. Puis, comme les filles n’ont plus à aller chercher l’eau au fleuve, elles ont maintenant le temps de se rendre à l’école et d’améliorer leur niveau d’instruction.
D’une manière générale, nous avons renforcé le sentiment d’appartenance à la communauté, l’harmonie et la bonne entente pour Chikolongo et sa faune. Aujourd’hui, notre projet a été étendu à trois autres villages, afin de servir plus de 3 500 personnes. Cette fois, nous construisons plus qu’une conduite d’eau, nous mettons en place des clôtures électriques pour empêcher que les éléphants s’en prennent aux cultures des villages. Nous avons également formé des habitants à l’élevage d’animaux et à l’apiculture pour développer d’autres sources de revenus. Nos nouveaux ateliers éducatifs transforment les perspectives, en contribuant à faire prendre conscience aux personnes des avantages à choisir de coexister avec les animaux sauvages plutôt que de vivre en conflit avec eux. En permettant aux communautés comme celle de Chikolongo de se prendre en charge par le biais du développement durable, nous augmentons le bien-être à la fois des personnes et des animaux et nous montrons que nous pouvons concrètement vivre heureux ensemble.
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Le tigre de Sibérie ou de l’Amour, une espèce menacée, est le plus grand félin du monde. Mais malgré sa taille et sa force formidables, ce grand prédateur de l’Asie de l’Est n’a pas pu lutter face aux humains. Autrefois présent en Russie, en Chine, en Mongolie et en Corée, le braconnage et la déforestation endémiques ont réduit la population sur une petite zone dans l’Extrême-Orient russe et dans le nord-est de la Chine. Aujourd’hui, il reste moins de 600 tigres de l’Amour dans le monde.
IFAW a participé aux efforts intensifs de conservation visant à assurer le rétablissement et l’augmentation de la dernière population restante de tigres de l’Amour. Tout a commencé en 2006 lorsque nous avons collaboré avec des partenaires locaux et le gouvernement russe pour créer deux parcs nationaux en Extrême-Orient russe. L’objectif était de protéger les habitats essentiels nécessaires à un projet de sauvetage, de réhabilitation et de remise en liberté de tigres. Certains experts déclaraient que remettre en liberté des tigres de l’Amour était impossible. Mais une tigresse en particulier a prouvé le contraire.
Le 25 février 2012, des chasseurs du Kraï de Primorié ont trouvé deux petits tigres orphelins : un frère et une sœur, âgés seulement d’environ six mois. Leur mère avait sûrement été tuée par des braconniers. Affamés, souffrant de malnutrition et d’engelures, les tigreaux étaient sans défense. Ils ont été amenés au Département de la faune sauvage russe local pour y être soignés par un vétérinaire. Malheureusement, le mâle était trop faible et n’a pas survécu. Mais la femelle, plus résistante, s’en est sortie. Elle a été baptisée Zolushka, qui signifie « Cendrillon » en russe. Après une opération pour lui enlever l’extrémité de la queue, endommagée par de graves engelures, Zolushka a été transférée le 14 mars au Centre pour tigres PRNCO, qui est soutenu par IFAW. Là-bas, elle a suivi un programme de réhabilitation spécial afin d’améliorer sa condition physique et de développer les comportements et les aptitudes nécessaires à sa survie dans la nature. Profitant d’un enclos spacieux, elle a lentement appris à chasser et à traquer ses proies et est devenue une tigresse courageuse et forte. L’année suivante, alors qu’elle avait environ 20 mois, Zolushka était devenue indépendante et complètement prête pour la prochaine étape de sa vie. Le 9 mai 2013, elle a été transférée et relâchée dans la réserve naturelle de Bastak, devenant ainsi le premier tigreau de l’Amour réhabilité avec succès à être remis en liberté dans le cadre de ce programme historique.
Mais avant que Cendrillon ne soit relâchée, elle a été équipée de sa propre pantoufle de verre sous la forme d’un collier GPS permettant de suivre ses mouvements et de surveiller son bien-être. Pendant des mois, la surveillance a montré que Zolushka s’acclimatait bien à sa vie dans la nature. Bien qu’elle soit vivante et s’épanouisse, le signe ultime d’une réussite serait que Zolushka puisse éventuellement se reproduire et contribuer davantage à la population sauvage. Il y avait cependant un problème. Les tigres ont disparu des forêts de la réserve de Bastak il y a 40 ans, laissant Zolushka seul sans prince charmant. Ce problème a été miraculeusement résolu lorsqu’un tigre mâle solitaire, baptisé plus tard Zaventy par l’équipe de recherche, s’est aventuré à proximité de Zolushka. On trouva rapidement des traces de Zolushka et de Zaventy ensemble. Mais Zolushka avait encore besoin de temps pour mûrir jusqu’à ce qu’elle soit prête pour la maternité.
Plus de deux ans plus tard, le 9 décembre 2015, nous avons enfin été récompensés par les nouvelles que nous attendions tous patiemment : Zolushka avait donné naissance à deux petits. Elle a été la première tigresse de l’Amour réhabilitée puis remise en liberté qui a eu des petits. Les deux petits ont alors doublé la population de la réserve naturelle de Bastak, confirmant ainsi la réussite des efforts d’IFAW et de ses partenaires. Mais Zolushka n’était pas le seul tigre à avoir quelque chose à prouver. Pendant ce temps, de plus en plus de tigres orphelins ont continué d’être sauvés et réhabilités. En 2014, cinq tigres, Ilona, Borya, Kuzya, Ustin et Svetlaya, ont été relâchés dans la nature, la plus importante remise en liberté de tigres de l’Amour jamais réalisée en Russie. Et ce fut le tour de Filippa et Vladik en 2017. La même année, Svetlaya a été photographiée avec un petit, tandis que Zolushka a eu sa deuxième portée avec Zavetny. Grâce à cette collaboration en Extrême-Orient russe, IFAW et ses partenaires sur le terrain ont créé un véritable conte de fées pour Zolushka et ses compagnons tigres de l’Amour. Autrefois confrontés à des circonstances malheureuses, ces animaux ont persévéré et sont retournés dans la nature pour récupérer triomphalement un habitat perdu. La population globale s’étant stabilisée, les tigres de Russie pourraient bien connaître, après tout, une fin heureuse.
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Par un matin vivifiant de janvier, dans la région de Tver en Russie, deux oursons bruns sont blottis contre leur mère pour se tenir chaud. Âgés seulement de quelques jours, ils sont aveugles et n’ont ni poil ni dent. Tout ce qu’ils connaissent se trouve à l’intérieur de la tanière où la famille hibernera jusqu’à l’arrivée de l’été. À l’extérieur de la tanière, des chiens de chasse aboient furieusement. Les pas des hommes deviennent plus fort alors qu’ils se rapprochent lentement de l’entrée de la grotte. La mère effrayée, réveillée en sursaut par l’agitation, se précipite vers le monde extérieur. À peine a-t-elle quitté la sécurité de sa tanière qu’une balle traverse l’air et la touche de plein fouet. Son corps sans vie s’écroule sur le sol enneigé. Les hommes, fiers de leur mise à mort, se saisissent de leur trophée et rentrent chez eux, indifférents aux deux oursons orphelins qu’ils laissent derrière eux. Incapables de survivre seuls, les oursons mourront lentement d’inanition ou d’hypothermie. La Russie abrite la plus grande population d’ours bruns du monde, et possède une tradition séculaire de chasse hivernale à l’ours en tanière : la pratique cruelle de réveiller les ours dans leur tanière en hiver et puis de les tuer au fusil. Cela a engendré des milliers d’oursons orphelins abandonnés dans toute la Russie tous les ans. Heureusement, les ours russes avaient un sauveur du nom de Professeur Valentin Pazhetnov.
Dans les années 1970, le Professeur Valentin Pazhetnov a commencé à étudier le comportement des ours bruns, puis à partir de 1983, il a entrepris de réhabiliter les ours. À partir de ses observations, il a appris qu’il était extrêmement difficile d’élever des oursons en captivité, car ils s’habituent très facilement aux humains. Si l’animal ne craint pas les personnes, il ne pourra pas survivre dans la nature. Ainsi, le Professeur Pazhetnov cherchait à mettre au point une méthode unique de réhabilitation des ours qui garantirait leur survie lors de leur retour à la vie sauvage. Ce projet a fait un énorme bond en avant en 1995, quand le Professeur Pazhetnov a établi un partenariat avec IFAW afin de créer le Centre de réhabilitation pour ours orphelins (OBCR). Situé à Bubonitsy, à 450 km au nord-ouest de Moscou, le premier objectif de l’OBCR consiste à réhabiliter les ours, tout en réduisant au minimum leur contact aux humains et les préparer ainsi à leur survie en toute indépendance dans la nature. Au lieu d’élever ces ours dans l’intimité, l’OBRC fournit les conditions qui ressemblent le plus possible à leur milieu naturel. Par le biais de ce processus, les ours acquièrent toutes les formes de comportement naturel qui leur sont nécessaires dans la vie sauvage : la recherche de nourriture, l’aptitude à grimper aux arbres et le plus important, une réaction de peur face aux humains. Avec ces méthodes, l’OBCR s’est révélé un franc succès. Année après année, des ours sont remis en liberté dans la nature. Puis, le suivi après la remise en liberté a indiqué que les oursons s’adaptaient bien à leur nouvel habitat naturel. Cependant, la réussite de l’OBCR d’IFAW ne changeait pas le fait que la chasse hivernale en tanière continuait, tuant des mères ourses et rendant des oursons orphelins.
Par conséquent, tandis que nous soutenions les efforts de sauvetage de l’OBCR, nous faisions en parallèle pression sur le gouvernement russe pour abolir la chasse en tanière. Des milliers de nos sympathisants ont écrit des lettres de protestation au président, au Premier ministre et au parlement de la Russie. C’est ainsi que nous avons rassemblé environ 500 000 signatures à notre pétition exigeant la fin de la chasse en tanière. Grâce à notre campagne dynamique, le gouvernement russe a pris conscience qu’il était temps d’abolir cette tradition barbare. Alors, le 16 mars 2011, La Russie a ratifié la législation sur un règlement de la chasse, qui réduit considérablement la saison de la chasse à l’ours, en interdisant spécifiquement la saison hivernale quand les ours hibernent dans leurs tanières. Cette législation a retenti comme une immense victoire pour IFAW et un progrès énorme pour la protection des animaux en Russie. L’abolition en 2011 a réduit le nombre annuel d’oursons orphelins d’environ deux tiers. Toutefois, chaque année, des ours se retrouvent encore orphelins après que des braconniers aient enfreint la loi, ou des bûcherons aient effrayé involontairement les mères ourses. Alors, les quelques chanceux qui continuent à être sauvés sont conduits à l’OBCR pour leur offrir une seconde chance. Entre-temps, le Professeur Pazhetnov a transmis sa passion et ses compétences en sauvetage des ours à sa famille, avec son fils Sergey maintenant responsable de l’OBCR et son petit-fils Vasili, spécialiste des ours. Avec trois générations d’expertise et d’expérience, plus de 230 ours ont été sauvés, réhabilités et relâchés à la vie sauvage.
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Imaginez tenir une clinique vétérinaire uniquement dans une toute petite pièce. Alors que vous recevez un nouveau patient, votre collègue de l’autre côté du couloir administre un anesthésiant à un chat qui va se faire stériliser. Le téléphone sonne, des chiens aboient, et les bénévoles courent dans tous les sens pour soigner un animal après un autre. Le lieu est en effervescence, pourtant, Dr Erika Flores d’IFAW demeure concentrée et calme. Un point de suture après un autre, elle soigne un chien et lui donne une seconde chance après qu’il ait souffert de ses atroces blessures. Au cœur du chaos, Dr Flores termine l’intervention chirurgicale et allonge le chien sur un couchage de fortune pour qu’il récupère. Ce scénario était une scène quotidienne dans la vie de nos partenaires chez Coco’s Animal Welfare à Playa del Carmen, au Mexique. Nous savions qu’il était temps d’opérer un grand changement.
La ville de Playa del Carmen figure parmi les villes multiculturelles avec la croissance la plus rapide en Amérique latine et le nombre de chiens et de chats qui déambulent dans les rues augmente proportionnellement à la population humaine. Connus auprès des communautés locales sous le nom de « malix », le mot maya pour « bâtard », ces chiens issus de croisement de races se trouvent un peu partout dans les rues. Même si les personnes aiment leurs chiens et leurs chats, beaucoup manquent d’argent et de mode de transport pour pouvoir les soigner. De plus, les animaux qui traînent sont soit sans propriétaires ou abandonnés et souffrent de maladies ou de blessures non soignées, ils sont livrés à eux-mêmes à chercher de la nourriture et de l’eau potable.
En 2012, IFAW s’est associé à Coco’s Animal Welfare, qui était la seule clinique vétérinaire de stérilisation de la région. Pour rendre leurs services plus efficaces, nous avons acheté une station vétérinaire mobile en 2013 qui permet de mener des actions éducatives, transporter des animaux, dispenser un secours d’urgence et conduire des campagnes de stérilisation. Cependant, la croissance de la communauté a entraîné plus de demandes pour ces services. Comme Coco fonctionnait à partir d’un petit local, nous savions que nous avions un besoin criant d’une structure plus grande.
En 2015, IFAW a sponsorisé la construction d’une nouvelle clinique qui pourrait fournir à nos experts l’espace et l’équipement qui leur étaient nécessaires pour mener à bien leur mission. Puis, le 7 mai 2016, nous avons fêté l’ouverture officielle de notre nouvelle clinique ultramoderne Coco’s Animal Welfare. Dotés des salles adéquates, de l’équipement et des fournitures nécessaires, nos vétérinaires possèdent maintenant les moyens de soigner les animaux de manière efficace dans un cadre confortable.
En moyenne, la clinique Coco’s Animal Welfare soigne maintenant 10 000 animaux chaque année. Nos services de stérilisation à faible coût pour les chats et les chiens permettent de réduire le nombre de chats et chiens non désirés et de veiller à ce que les animaux trouvent une famille aimante pour s’occuper d’eux. Dans de nombreux cas, notre équipe dévouée ouvre même les portes de leur foyer aux animaux en détresse. Quand Princesa est arrivée chez nous, le petit chien souffrait d’une maladie vectorielle à tiques et avait besoin de soins 24 heures sur 24. Dr Flores l’a ramenée chez elle et l’a soignée toute la nuit jusqu’à ce qu’elle soit suffisamment en forme pour être réunifiée avec sa famille le lendemain matin. Ce dévouement est ce qui fait que Coco’s Animal Welfare est une organisation si appréciée et si respectée au sein de la communauté.
Ce ne sont pas seulement les animaux qui bénéficient de notre travail. Grâce à des actions éducatives auprès de la communauté et des échanges quotidiens avec la population locale, nous façonnons un milieu où les personnes respectent les animaux et profitent de ces relations positives. La garde d’animaux de compagnie s’est radicalement améliorée et les familles apprécient pouvoir se fier à Coco’s Animal Welfare quand leur animal est malade. Nous transformons les perspectives et nous créons un avenir meilleur pour les personnes et les animaux de Playa del Carmen.
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Une multitude de corps gris jonchent une petite jetée de Chatham, dans le Massachusetts (aux Etats-Unis) : une colonie de phoques gris s’est rassemblée pour se reposer. Parmi la colonie vit « Sausalito », une petite femelle qui a besoin d’assistance humaine. Avec une fine ligne de pêche meurtrière serrée autour de son cou, elle souffre du fil qui lui entaille profondément les chairs. Mais ce phoque a de la chance. D’autres meurent en mer noyés ou étranglés par le matériel de pêche dans lequel ils s’emmêlent, Sausalito, elle, sera secourue.
« Le plastique des océans » est devenu un terme courant. Pourtant, il est si simple d’oublier un problème quand il se situe loin en mer. Puis, les implications des actions humaines sont facilement oubliées quand elles se déroulent en dehors de nos routines journalières. Mais pour les phoques et les autres animaux de la mer qui nagent parmi nos déchets, ce problème détermine leurs vies quotidiennes. Les estimations varient, mais les chercheurs considèrent qu’il existe jusqu’à 300 000 éléments de déchets marins par kilomètre carré à la surface des océans. Ces détritus sont principalement des plastiques des océans, comme le fil de pêche monofilament, l’emballage alimentaire plastique, les filets de pêche, les bouées et les pièges. La plupart des victimes d’enchevêtrement dans les débris marins sont les phoques.
L’enchevêtrement entraîne assurément des souffrances immenses, que cela soit par étranglement lent, inanition, épuisement ou infection prolongée. C’est pour cela que l’équipe de sauvetage des mammifères marins et recherches associées d’IFAW est engagée à améliorer les méthodes pour réduire les effets de ce problème incontrôlé de protection animale. Cependant, la capture et le traitement des phoques sont dangereux, et cela même pour des professionnels aguerris. Les phoques adultes peuvent peser plusieurs centaines de kilos, ont des mâchoires puissantes et des dents acérées, et ils peuvent être agressifs en situation de stress. Pour compliquer le problème encore davantage, les phoques, qui se reposent sur le rivage, se jettent à l’eau à la moindre perturbation, ce qui engendre une frénésie de nageoires et un chaos général parmi lesquels les sauveteurs peinent à localiser un animal spécifique. Les taux de réussite pour la capture de phoques sont faibles. C’est alors que nous avons réalisé qu’il fallait être capable d’administrer un sédatif aux phoques à distance en toute sécurité.
Le mercredi 3 août 2016, notre équipe de sauvetage des mammifères marins a effectué la première libération d’un enchevêtrement grâce à la sédation à distance sur la côte Est des États-Unis. Aux premières heures du jour, nous avons embarqué dans trois bateaux avec à son bord un équipement vétérinaire et un outillage spécialisé pour la libération d’un enchevêtrement ainsi qu’une équipe chevronnée de biologistes et de vétérinaires. Peu de temps après, nous avons repéré la petite femelle, Sausalito. Une fléchette lui a été envoyée contenant un sédatif et un émetteur acoustique spécialement élaboré par le centre pour les mammifères marins. Quand les phoques se sont jetés à l’eau, nous avons eu recours à un hydrophone pour déterminer sa position dans la mêlée. Après vingt minutes de recherche frénétique, Sausalito était retrouvée. Nous l’avons portée sur la terre ferme et l’équipe a immédiatement commencé à retirer soigneusement la ligne de pêche monofilament qui était enroulée autour de son cou. Nous lui avons nettoyé ses plaies, administré une dose d’antibiotiques, et nous l’avons équipée d’une balise satellite pour suivre sa guérison. La réussite de la remise en liberté de Sausalito a représenté une étape significative dans le secours des phoques victimes d’enchevêtrement dans le Cape Cod. Pourtant, en définitive, la libération des animaux enchevêtrés n’est qu’une rustine par rapport à l’échelle de la problématique des déchets marins. Nous espérons en apprendre davantage sur ces questions afin d’œuvrer à leur prévention. Mais en attendant, les phoques qui sont les victimes du plastique des océans ne méritent pas de souffrir. C’est pourquoi nous consacrons le temps et les moyens pour trouver les meilleures méthodes de sauver des animaux, car chaque animal compte.
Toutes les actions ont été exécutées sous permis NMFS n°18786 et financées en partie par le programme John H. Prescott.
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L’entrée en vigueur de l’interdiction mondiale de la chasse commerciale à la baleine en 1986 a été un évènement historique salué comme l’une des décisions les plus efficaces jamais prises par un organisme international de protection de la faune. Des dizaines de milliers de baleines échapperaient au massacre chaque année.
Mais il y avait un hic : une disposition antérieure d’un traité international sur la chasse à la baleine signé en 1946 permettait de tuer un nombre illimité de baleines à des fins de « recherche scientifique ». Et certains pays, dont le Japon et plus tard l’Islande, ont décidé de profiter pleinement de cette faille pour défier le moratoire et poursuivre la chasse à la baleine.
Le Japon en est devenu le contrevenant le plus notoire, élargissant ses programmes de « chasse scientifique à la baleine » et augmentant la taille et l’envergure de ses campagnes ainsi que le nombre d’espèces abattues au nom de la science. Même après la création du Sanctuaire baleinier de l’océan Austral par la Commission baleinière internationale (CBI) en 1994, le Japon, seul pays à avoir voté « non », a ignoré cette décision et a continué à tuer les baleines dans cette zone marine protégée mondialement reconnue.
En réalité, aucune information utile et unique n’est issue de la chasse à la baleine dite scientifique, qui a beaucoup plus à voir avec la chasse qu’avec la science. Les permis de chasse scientifiques exigent que les parties et les produits des baleines soient pleinement utilisés, ce qui fait qu’un permis scientifique n’est guère plus qu’un permis pour vendre de la viande de baleine. Et c’est assez pratique, car le pays baleinier approuve ses propres permis sans examen préalable significatif.
Derrière cette façade grotesque, la vérité est évidente : les scientifiques n’ont plus besoin de tuer les baleines pour mieux les connaître. Les meilleures données scientifiques sur les baleines dans le monde proviennent des scientifiques d’IFAW et d’autres scientifiques qui étudient les baleines vivantes évoluant dans leur habitat océanique.
Depuis près de quarante ans, IFAW poursuit la lutte pour mettre fin à la chasse à la baleine scientifique en encourageant la pression politique internationale face aux provocations du Japon. Nous avons soutenu la CBI dans l’adoption de plus de 40 résolutions critiquant la chasse à la baleine au Japon. En novembre 2005, nous avons soutenu une puissante coalition de nations pour l’adoption d’une résolution exhortant le Japon à mettre fin à sa chasse à la baleine dans l’océan Austral. Et en juin 2006, un groupe international d’experts juridiques indépendants convoqué par IFAW a conclu que cette chasse à la baleine était « illégale » au regard du droit international.
Ignorant toutes les critiques et les pressions diplomatiques, le Japon ne s’est pas démonté et a lancé un deuxième programme de chasse scientifique en Antarctique en 2005. En représailles, IFAW a encouragé le gouvernement australien à se lancer dans une bataille juridique contre le nouveau programme du Japon au motif qu’il n’y avait pas de finalités scientifiques. En 2013, l’Australie a porté l’affaire devant la Cour internationale de justice (CIJ), le principal organe judiciaire des Nations Unies. Et le 31 mars 2014, la CIJ a déclaré illégale, en vertu du droit international, la chasse à la baleine par le Japon dans l’océan Austral.
Malgré cette victoire considérable, que le gouvernement du Japon a d’abord acceptée, ses bureaucrates du secteur de la pêche ont une fois de plus trouvé une faille. En vertu du droit international, le Japon s’est techniquement conformé aux exigences juridiques de la décision de la CIJ en mettant fin à son programme de chasse à la baleine en cours, mais a ensuite réintroduit l’année suivante un « nouveau programme de recherche » de chasse à la baleine en Antarctique. C’est ainsi que le Japon a poursuivi la chasse, ajoutant d’autres baleines aux 14 000 qui ont été abattues en plus de 30 ans.
Inébranlable, IFAW a poursuivi ses efforts pour encourager une action audacieuse au sein de la CBI. Nous avons également réitéré notre engagement à encourager de nouvelles idées au Japon, où la décision de mettre fin à la chasse en haute mer et à la chasse scientifique devra finir par être prise.
La pression respectueuse mais persistante maintenue par différents acteurs a fini par payer : en décembre 2018, le Japon a annoncé son intention de quitter la CBI pour mettre fin à la chasse scientifique dans l’Antarctique et le Pacifique Nord, et de limiter toute chasse future à ses eaux côtières et à ses mers territoriales. Lorsque cette décision entrera en vigueur fin juin 2019, l’imposture de longue date de la chasse scientifique à la baleine prendra fin. Alors que le monde clôt ce sombre chapitre de notre histoire, tous les membres d’IFAW s’engagent de nouveau à diriger et à soutenir la transformation constante de la CBI. L’ancien « club des baleiniers » est devenu un organisme de conservation des baleines de calibre international prêt à faire face aux nombreux défis et menaces qui pèseront sur les baleines et leur habitat au XXIè siècle.
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La population massaï du Kenya croit au dieu Ngai qui aurait tout créé sur Terre : le ciel, la terre, les humains… et le bétail. Ngai a confié le bétail aux soins des éleveurs massaïs, et au fil des siècles, telle était leur tâche sacrée. De nos jours, la vie des Massaïs repose encore sur les animaux d’élevage qui représentent leurs moyens de subsistance.
Les matins de Daniel Leturesh se déroulent comme ceux de la plupart des Massaïs. Il se réveille à 5 heures du matin, embrasse ses enfants et sort de chez lui pour inspecter ses vaches. Pourtant, après cela, son emploi du temps contraste largement avec la routine typique des Massaïs. Au lieu de passer sa journée à protéger son troupeau, il veille sur un autre groupe : sa communauté.
En tant que président de l’Olgulului/Ololarashi Group Ranch (OOGR), qui entoure presque tout le parc national d’Amboseli, Daniel est chargé, entre autres, de coordonner les petits propriétaires terriens du corridor de Kitenden afin de veiller à préserver leurs foyers et leurs productions. Il va sans cesse de réunion en réunion, à la recherche des meilleures solutions aux problèmes de ses voisins. Mais comme l’ont fait les Massaïs depuis des siècles, le président, Daniel Leturesh, reconnaît également l’importance des espèces sauvages avec lesquelles ils partagent leurs terres, comme les 1 400 éléphants qui dépendent de cette terre.
Les terres de l’OOGR sont traversées par un couloir critique entre le parc et le mont Kilimanjaro au sud : un corridor que les éléphants empruntent depuis des millénaires. Si ce corridor est fragmenté à des fins agricoles, les éléphants et les humains finissent par se faire concurrence pour les mêmes ressources, ce qui aboutit à des blessures et des morts à la fois chez les éléphants et les humains. Confrontés à cette réalité, avec la menace imminente de dégradation des écosystèmes et de perte de revenus pour la communauté locale, l’OOGR ainsi que le Kenya Wildlife Service [KWS] ont décidé de collaborer avec IFAW afin de préserver cette route migratoire critique, dénommée le corridor de Kitenden.
La seule solution viable, obtenue après de nombreuses discussions et de recherche de la part d’IFAW et de ses partenaires, consistait à louer les terres dans le corridor de Kitenden pour le sécuriser. Toutefois, cela exigeait que chacun des 2 600 propriétaires terriens accepte le bail. Le président Daniel Leturesh a véritablement défendu cette initiative.
Il a organisé des réunions dans la communauté et s’est déplacé sur les terrains des propriétaires. Il souhaitait qu’ils comprennent les avantages à louer leurs terres pour servir la conservation au lieu de les vendre à profit, ce que de nombreux propriétaires avaient été obligés de faire pour subvenir. Il a même emmené des membres de la communauté sur les autres fermes qui avaient été vendues, pour qu’ils voient par eux-mêmes les effets négatifs de les céder à des promoteurs.
Cela lui a pris six ans. Pourtant, en travaillant avec IFAW, le président Daniel Leturesh a réussi à faire accepter aux 1 600 propriétaires terriens de louer leurs terres. Alors, le 17 juillet 2013, avec le mont Kilimanjaro en arrière-fond, IFAW a signé le contrat de bail historique qui libère près de 6 500 hectares de corridor de Kitenden. IFAW a renouvelé le bail du corridor de Kitenden pour cinq ans et a signé des baux avec 1 000 propriétaires terriens supplémentaires, portant le nombre d’hectares protégés à environ 10 000. Kitenden est maintenant une zone de conservation officiellement reconnue par le Kitenden Conservancy Trust, la première administration gérée par la communauté dans l’OOGR. Le groupe est maintenant bien placé pour continuer à défendre les valeurs de la communauté massaï et à protéger la nature dans l’Amboseli comme l’ont fait les générations précédentes.
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Le soleil descend derrière l’horizon. Un rhinocéros indien broute le long du fleuve Brahmapoutre, survolé par un héron impérial. Nous sommes dans le parc national de Kaziranga, l’une des plus grandes réserves de biodiversité au monde. Niché dans l’État de l’Assam, en Inde, le parc national de Kaziranga est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Parmi les espèces emblématiques qui vivent dans le parc et dont la survie dépend des ressources naturelles de celui-ci, on trouve des rhinocéros indiens, des éléphants d’Asie, des sangliers, des tigres du Bengale et des ours lippus. Kaziranga était, par le passé, un paradis pour les animaux, mais des conflits surviennent aux confins du parc. Le braconnage, la destruction des habitats et les conflits avec les humains menacent quotidiennement la survie de ces magnifiques animaux qui méritent notre protection.
En 2002, IFAW, le Wildlife Trust of India (WTI) et le ministère des Forêts d’Assam ont créé le Centre pour la protection et la réhabilitation de la faune sauvage (CWRC) et initié un projet visant à secourir, réhabiliter et remettre en liberté les animaux en danger. Nos portes sont ouvertes à tous les animaux à plumes, à écailles et à fourrure qui ont besoin de notre aide. Nous avons créé des programmes de réhabilitation spécialisés pour certains des animaux les plus menacés d’Inde, comme le rhinocéros indien, l’éléphant d’Asie, le léopard, le gibbon houlock oriental et le vautour de l’Himalaya. En 2012, nous avions sauvé plus de 16 000 animaux de 150 espèces différentes. Chaque année, de juin à septembre, la mousson balaie l’Assam entraînant un nombre croissant de déplacements d’animaux sauvages et donc d’animaux à secourir. Pendant cette période de fortes tensions, les conflits entre la faune et les humains sont nombreux. En préparation de cette saison, IFAW et le WTI organisent une formation de sensibilisation préinondation pour les forestiers, l’équipe de sauvetage paramilitaire et les communautés locales. Lorsque les inondations frappent, nous sommes prêts à agir rapidement, à collaborer étroitement avec les autorités locales pour secourir le plus grand nombre possible d’animaux et à les admettre au CWRC pour leur réhabilitation.
Aujourd’hui, nous continuons à faire la différence non seulement pour les animaux de l’Inde, mais aussi pour les communautés locales qui vivent dans l’Assam. Nos experts travaillent directement avec les communautés locales pour encourager la coexistence avec les animaux indigènes et éduquer les gens sur les façons d’éviter les conflits. Chaque animal que nous secourons, réhabilitons et relâchons joue un rôle dans l’écosystème de l’Inde et garantit que des parcs comme Kaziranga continueront à prospérer. Et chaque atelier de sensibilisation aide à inspirer les communautés locales pour trouver des solutions durables qui leur permettent de vivre paisiblement avec la faune. En coïncidant, nos initiatives de sauvetage des animaux et de sensibilisation du public nous créons un avenir meilleur pour la population, les animaux et les écosystèmes de l’Inde.
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Que vous pensiez que ses motifs ressemblent à des feuilles de menthe, à des nuages ou autres choses, une chose est avérée : depuis que les hommes ont découvert la panthère nébuleuse, sa fourrure remarquable nous fascine. Lui apportant le camouflage parfait pour les forêts d’Asie, elle a malheureusement contribué à mettre ce félin sauvage en danger d’extinction.
La chasse illégale, principalement pour sa fourrure magnifique et ses dents, et la réduction de son habitat menacent l’existence de cet animal. Il se peut que l’on ne compte plus que 10 000 panthères nébuleuses dans la nature, éparpillées en petites populations dans l’ensemble de l’Asie. Avec si peu d’animaux restants, chaque panthère nébuleuse compte pour l’ensemble de l’espèce. Ainsi, quand l’équipe d’IFAW et de Wildlife Trust of India (WTI) a appris l’existence de deux petits orphelins de panthère nébuleuse dans le nord-est de l’Inde, en 2009, nous savions qu’il fallait leur donner les meilleures chances de retour à la vie sauvage.
Âgés de moins de deux semaines et les yeux encore fermés, les petits étaient vulnérables et nécessitaient des soins spécialisés immédiats. Même si cela signifiait des semaines de biberons presque à plein temps, et plus tard, des mois de marches nocturnes potentiellement dangereuses dans la forêt, nous étions déterminés à sauver ces petits félins sans défense. Pendant six mois, les soigneurs ont méticuleusement nourri les petits dans l’unité mobile d’IFAW-WTI. Pendant ce temps, les employés d’IFAW cherchaient à repérer le meilleur site de remise en liberté possible, un lieu sécurisé où les petits pourraient grandir à l’état sauvage quand ils seraient prêts.
Sur le site de remise en liberté à l’ouest de l’Assam, en Inde, la « mère adoptive » des panthères, Nath, s’occupait des petits. Vêtu de sa combinaison verte particulière et de son chapeau de camouflage, il accompagnait les deux petits, jour et nuit, dans leurs promenades en forêt. Au début, Nath les promenait avec des harnais en nylon, mais quand ils ont gagné en confiance, il a pu les laisser déambuler librement. Mais ils comptaient toujours sur lui pour se réconforter. Au fur et à mesure que les panthères grandissaient, Nath consignait leur comportement et analysait leur progression.
Le 1er mai 2010, après presque un an de réadaptation, les jeunes panthères étaient fin prêtes. Il était temps de faire ses adieux à Nath avec un sentiment mitigé, et de s’enfoncer dans la jungle, une fois pour toutes. Ils ont été munis d’un collier GPS pour que l’équipe d’IFAW-WTI puisse suivre leurs mouvements et veiller à ce qu’ils s’ajustent bien à leur nouvelle vie dans la nature. Il s’agissait du premier cas connu de panthères nébuleuses qui ont été sauvées, réhabilitées et remises en liberté dans la nature. Comme la panthère nébuleuse figure parmi les espèces de félins les moins étudiées sur Terre, les informations que nous avons recueillies à partir de leur comportement journalier étaient cruciales pour nous permettre de parfaire nos méthodes de réhabilitation dans le cadre de sauvetages futurs. Les équipes d’IFAW-WTI ont depuis sauvé et ont relâché avec succès d’autres panthères nébuleuses, ainsi que de nombreux animaux allant de l’éléphant d’Asie aux cobras, en passant par le rhinocéros indien.
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Extrêmement déshydratée et désorientée à cause d’un nuage de fumée noire, une femelle koala peine à respirer. Des brûlures de second degré lui ont marqué ses doigts comme au fer rouge et la font terriblement souffrir, la rendant incapable de se déplacer pour se mettre à l’abri. Si elle survit, son avenir sera compliqué. Les koalas ont développé des empreintes digitales, similaires à l’homme, pour mieux grimper aux arbres et attraper les feuilles d’eucalyptus. Et ce n’est pas seulement que nos empreintes digitales soient à peu près semblables aux koalas, elles sont vraiment identiques. Un expert qualifié aurait du mal à faire la différence entre les empreintes digitales de l’homme et celle du koala, même en utilisant un microscope.
Sans ses bouts de doigts, il faudra à la femelle koala réapprendre à se déplacer dans la cime des arbres. Même avec les blessures et le reste, elle figure parmi les plus chanceuses. L’équipe d’intervention en cas de catastrophe d’IFAW repère la femelle koala et se précipite vers elle pour la sauver. Elle est menée vers notre partenaire local australien pour les soins urgents et prend la voie de la guérison.
Le samedi 7 février 2009, on enregistre un pic de chaleur et un minimum d’humidité dans l’État australien de Victoria. Aux environs de midi, le vent atteint sa vitesse maximale à 100 km à l’heure et arrache une ligne électrique. Cela déclenche un feu de brousse qui deviendra l’incendie le plus meurtrier et le plus intense que l’Australie a connu de son histoire postcoloniale. À la fin de la journée (un jour qui restera dans les annales comme le samedi noir), pas moins de 400 foyers d’incendie ont été déclarés dans l’État de Victoria. Cent quatre-vingts personnes sont décédées, et bien plus ont perdu leur maison.
Pendant près de trois mois, les feux de brousse ont continué à balayer le Victoria et à semer la destruction parmi les communautés, la faune et la flore et les paysages naturels. On estime que des milliers d’animaux sauvages et domestiques ont été tués ou blessés par les feux et la chaleur. IFAW a déployé une équipe et une unité d’intervention mobile sur les lieux pour permettre de soutenir nos partenaires locaux et sauver des animaux. On ne comptait plus les nuits blanches passées à rechercher des animaux. Beaucoup sont morts, mais ceux qui étaient retrouvés vivants étaient emmenés précipitamment aux soins d’urgence. Les vétérinaires commençaient tout d’abord par administrer un anesthésiant pour calmer la douleur de l’animal et procédaient ensuite à une évaluation de l’état de santé. Les victimes de brûlures se faisaient baigner, nettoyer et bander leurs blessures, alors que les animaux qui avaient inhalé de la fumée recevaient de l’oxygène. Chaque réadaptation est différente selon l’animal. Certains ont récupéré rapidement et ont été en mesure de retourner dans la nature avec succès en moins d’une semaine. D’autres ont pris plus d’un an avant de pouvoir remarcher librement dans la nature. IFAW a sauvé au total 142 animaux, dont des koalas, des kangourous, des wallabies, des wombats et des chevaux. Les feux de brousse du Victoria de 2009 ne sont pas les premiers à ravager l’Australie, ils ne seraient pas non plus les derniers. Chaque année, la saison des feux de brousse approche et les Australiens sont obligés d’affronter les horribles conséquences de la fumée, des feux et de la chaleur extrême.
En janvier 2015, l’équipe d’intervention en cas de catastrophe d’IFAW a agi lors de larges incendies qui se sont propagés dans les États d’Australie-Méridionale et de Victoria. Avec les koalas hospitalisés, le personnel a travaillé jour et nuit pour veiller à ce que les animaux reçoivent les soins appropriés. Les koalas brûlés nécessitaient un changement quotidien de leurs bandages, ce qui a eu pour conséquences d’épuiser nos réserves plus vite que prévu. Nécessitant plus de soutien, nous avons fait appel au public pour qu’il confectionne et donne une paire de mitaines simple en coton que les koalas pourraient porter afin de protéger leurs blessures. Très vite, nos boîtes à lettres ont été inondées de mitaines pour koalas envoyées par des sympathisants du monde entier. En une semaine, nous avions reçu suffisamment de mitaines pour soigner non seulement nos patients koalas actuels, mais aussi pour les prochains koalas en détresse qui arriveraient assurément chez nous. Les interventions et les soins auprès des animaux lors de catastrophes éprouvent énormément notre équipe d’intervenants, de bénévoles et de partenaires chez IFAW sur le plan mental, physique et psychologique. Cependant, l’affection et le soutien de personnes du monde entier nous motivent en périodes difficiles. Avec le changement climatique, les feux de brousse et les autres désastres naturels ne vont que s’intensifier et devenir plus fréquents. Toutefois, nous demeurons inébranlables et en alerte, prêts à réagir à l’appel à l’aide.
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Petit territoire enclavé, niché entre la Zambie, la Tanzanie et le Mozambique en Afrique australe, le Malawi est l’un des pays les moins développés au monde. Avec la quasi-totalité de la population dépendant de l’agriculture et des sols historiquement pauvres, le pays a été plongé dans la tourmente au début des années 2000 lorsqu’une sécheresse extrême a dévasté les réserves alimentaires. Dans une quête désespérée pour trouver de l’eau, les éléphants ont migré des réserves forestières vers les zones agricoles très peuplées de Phirilongwe.
En 2009, les familles d’éléphants empiétaient sur les terres des communautés agricoles, détruisant les récoltes et mettant en danger les populations locales. La sécheresse n’ayant laissé que peu de nourriture et les réserves de céréales du gouvernement étant épuisées, les villageois comptaient désespérément sur ces cultures pour survivre. Munis de flèches, de collets et de fusils, ils ont essayé de chasser les éléphants, mais cela n’a fait que blesser les pachydermes et a entraîné la mort de plus de dix villageois. À ce moment-là, le gouvernement du Malawi savait qu’il devait intervenir et agir rapidement avant que la situation ne s’aggrave, tant pour les habitants que pour les animaux. Après avoir reçu des demandes d’intervention des chefs de tribu de la région, des représentants du gouvernement ont contacté IFAW et ont demandé de l’aide pour résoudre la crise. Les vies des humains et des éléphants étaient en jeu, et l’objectif d’IFAW était de trouver une solution durable qui permettrait d’assurer la sécurité des deux groupes.
En seulement trois semaines, nous avons planifié une évacuation massive pour déplacer 83 éléphants sur 250 kilomètres à destination de la réserve naturelle de Majete, un environnement protégé où ils auraient les ressources et la liberté nécessaires pour vivre paisiblement. Tôt chaque matin, nos experts ont tranquillisé avec précaution les éléphants et les ont transportés par camion à Majete. Au cours du mois, nous avons déplacé 14 familles d’éléphants, chacune ayant ses propres relations et personnalités. Dès leur arrivée, les éléphants ont été gardés dans des enclos spéciaux et surveillés de près pour s’assurer que les normes sanitaires pour leur remise en liberté étaient respectées. Après une courte période de suivi, les éléphants ont été relâchés, prêts à entamer cette nouvelle étape de leur vie. Quatre ans plus tard, les familles d’éléphants s’étaient pleinement intégrées à leur nouvel environnement dans la réserve naturelle de Majete. Cette initiative d’envergure fut une réussite. Notre collaboration avec le gouvernement du Malawi a été un exemple positif grâce à l’adoption d’une approche éthique des pratiques de gestion des éléphants. Aujourd’hui, IFAW continue de travailler directement avec les communautés locales au Malawi, en trouvant des solutions innovantes à la crise de l’eau et en fournissant des moyens de subsistance alternatifs aux communautés les plus vulnérables dont la survie pourrait autrement reposer sur le braconnage. En nous attaquant aux causes profondes de la souffrance humaine et animale, nous pouvons créer des solutions durables qui profitent aux deux groupes.
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Avec le nouvel élan donné par le gouvernement canadien à la chasse commerciale aux phoques dans les années 1990, le nombre de phoques tués a grimpé en flèche. Près de 3,5 millions de phoques ont été abattus entre 1996 et 2008. Malgré nos efforts pour documenter la cruauté constante envers les animaux et la souffrance inutile qui leur était infligée, la chasse a continué à se développer grâce au financement du gouvernement canadien. De nouveau, il fallait changer de stratégie.
Pour sortir de l’impasse, IFAW a emmené en 2004 deux eurodéputés sur la banquise pour qu’ils constatent sur place de la chasse aux phoques. Comme l’a décrit Michel Vandenbosch, un militant belge de la cause animale qui avait pris part au voyage, « je n’oublierai jamais ce qui s’est passé là-bas ». Lors d’un moment poignant, les eurodéputés ont été les témoins d’un coup d’hakapic sur la tête d’un phoque du Groenland. Mais l’animal était toujours en vie. Incapables légalement d’intervenir pour alléger ses souffrances, les eurodéputés étaient forcés d’assister impuissants au spectacle funèbre, d’observer le phoque tressauter et s’étrangler dans son sang pendant d’interminables minutes alors qu’il agonisait lentement. « Ce que j’ai vu, c’était l’enfer sur la banquise », se remémore avec horreur Vandenbosch.
Les eurodéputés étant témoins personnellement de la cruauté de la chasse ont amorcé un tournant décisif dans la campagne d’IFAW. Ils sont revenus en Europe avec un regain d’influence pour demander l’embargo complet sur les produits dérivés de phoques. En 2007, la Belgique, les Pays-Bas, l’Italie, l’Allemagne et l’Autriche avaient commencé à mettre en place ou à prendre des mesures vers une interdiction. Puis, en 2009, l’Union européenne a finalement adopté une résolution réclamant un embargo sur l’importation et l’échange commercial de tous les produits dérivés de phoques, excepté pour ceux issus des chasses autochtones. Le secteur a alors été durement frappé quand la Russie, qui représentait 90 % des exportations de fourrure de phoques du Canada, a suivi avec la mise en place d’un embargo en 2011. Parallèlement, en 2014, le Canada et la Norvège ont contesté l’embargo devant l’Organisation mondiale du commerce, mais ont perdu leur premier jugement et leur appel en raison du fait que l’embargo se justifiait par les préoccupations morales du public à propos de la chasse commerciale aux phoques. Aujourd’hui, 36 pays au total ont imposé des restrictions sur l’importation et la vente des produits dérivés de phoques.
Depuis l’embargo de l’UE de 2009, le secteur canadien de la chasse aux phoques accuse un déclin. Immédiatement après l’embargo, le secteur de la chasse aux phoques était estimé représenter 760 000€, soit huit fois moins que l’année précédente. Alors que l’on évaluait à 5 594 le nombre de chasseurs de phoques en 2006, il n’était plus que 393 en 2014. Puis, en 2015, 35 000 phoques du Groenland seulement ont été tués par rapport au quota autorisé de 400 000, soit le plus petit tableau de chasse depuis 1986.
Néanmoins, les politiques canadiens insistent encore pour conserver ce secteur pourtant en difficulté, en l’alimentant régulièrement de l’argent des contribuables pour développer de nouveaux débouchés à l’international. Dans un geste de désespoir scandaleux, le gouvernement canadien a même considéré trafiquer des potions aphrodisiaques à base de pénis de phoque vers les marchés d’Asie. Cependant, ses ultimes tentatives comme celle-ci, et d’autres pour trouver de nouveaux débouchés ont échoué.
Cinquante années après la création d’IFAW pour mettre fin à la chasse commerciale aux phoques au Canada, la bataille est presque gagnée. Ne se jouant plus sur la banquise à documenter la chasse, le cœur de la campagne repose maintenant sur l’arène politique afin de protéger les embargos, de maintenir les marchés fermés aux produits dérivés de phoques et de mettre fin aux subventions nationales pour la chasse aux phoques. En créant un monde où les animaux et les personnes peuvent exister en paix les uns aux côtés des autres, la mise à mort des phoques à coup d’hakapic dans un but lucratif ne représente plus un commerce viable, ni acceptable. Le Canada se doit d’accepter la fin de la chasse et cette échéance est à portée de main. Vous pouvez nous aider à arrêter la chasse commerciale aux phoques maintenant en envoyant un bref message au Premier ministre du Canada, Justin Trudeau.
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Le 24 juin 2011, après sept mois de réhabilitation, Drew, Jason, Lori et Dean sont près pour leur deuxième chance. Notre équipe administre un tranquillisant aux grizzlis pesant 180 kg chacun, les place dans des pièges à ours, fabriqués avec de larges tuyaux de drainage, et les charge sur une remorque à plateau. En voyageant la nuit, pendant plus de 14 heures, les ours arrivent dans la vallée de Bella Coola. En arrivant, nous plaçons les ours endormis par deux sur une plaque de contreplaqué. Nous enveloppons la plateforme improvisée d’un filet et nous l’attachons à un hélicoptère. Survolant les magnifiques paysages de forêt, les grizzlis sont acheminés par avion sur le site de leur remise en liberté près du lac Owikeno. Ignorants tout de leur voyage aérien, Drew, Jason, Lori et Dean se réveillent à terre et s’éloignent dans leur nouveau territoire. Il s’agissait de la troisième remise en liberté de ce type dans le cadre d’une initiative unique d’IFAW : un projet pilote de sauvetage des grizzlis.
Pendant le 19e siècle, l’industrie florissante de la fourrure a engendré une forte chute des populations de grizzlis en Colombie-Britannique, au Canada. La chasse a décimé les populations essentielles de grizzlis, et l’urbanisation a exacerbé la fragmentation de leur habitat. En 1990, les populations de grizzlis de la Colombie-Britannique ont frôlé l’extinction, et les survivants étaient obligés de vivre dans les isolats de forêt clairsemés dans le pays. Dans les années 2000, il est devenu évident qu’il fallait faire quelque chose pour sauver ces ours grizzlis. Les mères grizzlis étaient trop souvent abattues, laissant les petits orphelins et incapables de se débrouiller seuls.
En 2007, IFAW a commencé à coopérer avec la Northern Lights Wildlife Society (NLWS) pour créer le projet pilote de sauvetage des grizzlis, une initiative visant à sauver, réhabiliter et remettre en liberté les oursons grizzlis orphelins dans la nature. Même si des oursons grizzlis ont déjà été auparavant élevés et relâchés en Colombie-Britannique, cela serait la première fois qu’un projet utilise un suivi après la remise en liberté afin de prouver que les oursons sont capables de survivre et de se réintégrer à la population sauvage. Le projet a débuté en juillet 2007 avec Suzy et Johnny, les deux premiers grizzlis orphelins issus d’un sauvetage. Après la mort de la mère de Suzy, victime des braconniers, et de la mère de Johnny, renversée par un semi-remorque, les deux ours étaient les premiers à bénéficier d’une réhabilitation au centre de réhabilitation de la NLWS à Smithers, dans le nord de la Colombie-Britannique. Au cours de l’hiver, nos soigneurs ont nourri Suzy et Johnny et les ont éveillés à l’aide de techniques d’enrichissement : des jouets et d’autres objets pour inciter les animaux en réhabilitation à acquérir de l’expérience pratique qui leur permettra d’être relâchés dans la nature. Pendant cette période, les oursons ont développé une grande autonomie fonctionnelle comme la capacité à grimper aux arbres, à chercher de la nourriture et à creuser avec leurs longues griffes.
Le 12 juillet 2008, Johnny et Suzy ont été remis en liberté dans la nature, faisant d’eux les premiers grizzlis autorisés à être relâchés dans l’histoire du Canada. Après Suzy et Johnny, Espen et Koda étaient les prochains candidats à la remise en liberté lors de l’été 2009. Puis, c’était le tour de nos quatre fantastiques ours : Drew, Jason, Lori et Dean. En 2014, notre projet pilote de sauvetage des grizzlis en Colombie-Britannique a permis de réhabiliter et de relâcher 13 oursons. Avant de les laisser partir, chaque animal a été muni d’un collier GPS pour suivre leurs activités pendant 18 mois. Les données recueillies à partir du collier GPS ont permis de mieux comprendre les déplacements quotidiens, l’aire de répartition et les activités des ours dans l’ensemble du Canada. Par le biais d’actions comme celle menée en Colombie-Britannique, avec des projets similaires financés par IFAW en Russie et en Inde, nous modifions l’opinion des défenseurs de l’environnement et des responsables du secteur de la gestion de la nature, en prouvant que la réhabilitation des oursons orphelins représente une alternative bien plus durable et humaine que la mise à mort de ces petits sur le champ. Maintenant, ces animaux peuvent non seulement survivre, mais aussi se reproduire dans la nature.
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Naviguer dans les profondeurs des océans peut être une tâche ardue pour les mammifères marins. Par chance, les cétacés (les baleines, les dauphins et les marsouins) ont développé des capacités d’écholocation précises et de vocalisation unique. Grâce à l’écholocation, les cétacés à dents (comme les baleines ou les dauphins) émettent des clics qui fonctionnent comme un sonar en reflétant ce qui les entoure afin de leur permettre de « voir » leur environnement. Et comme les humains, les cétacés vivent au sein de systèmes sociaux complexes. L’écholocation leur permet de communiquer avec le groupe, de se reproduire et de chasser. Les cétacés à fanons (comme les baleines à bosse ou les baleines grises) dépendent énormément de schémas vocaux appelés chants ou sifflements. À l’aide de ces schémas vocaux spécifiques, les mammifères marins peuvent communiquer avec les autres membres du groupe pour localiser une proie ou s’accoupler.
Mais la communication entre les cétacés devient de plus en plus difficile avec l’augmentation de la pollution sonore sous-marine. Nos océans sont maintenant envahis par les échos violents des explosions sismiques dues aux forages offshore, de la rotation des énormes hélices des navires de commerce et des pings des sonars militaires. La pollution sonore sous-marine est devenue une des plus grandes menaces pour les mammifères marins du monde entier. Cet environnement sonore sous-marin de plus en plus bruyant dans lequel ils évoluent perturbe les schémas de communication, les empêche de naviguer dans les océans et les pousse à s’échouer dans des eaux peu profondes pour tenter d’échapper au bruit.
Les effets dévastateurs du bruit océanique étaient encore mal connus il y a une vingtaine d’années. Le 30 mai 2008, tout a changé quand Madagascar a connu le plus grand échouage massif de cétacés jamais vu sur l’île. Plus de 100 dauphins d’Électre s’étaient égarés dans les eaux peu profondes du lagon de Loza et certains des animaux étaient déjà morts de leur échouage dans l’écosystème complexe du lagon. Vingt-quatre heures après avoir pris connaissance de la situation, l’équipe de Sauvetage des mammifères marins et recherches associées (MMRR) d’IFAW s’est envolée vers Madagascar pour intervenir sur le lieu de l’échouage. Alors que l’avion survolait la zone, notre équipe a eu le cœur brisé. La scène qu’ils voyaient au sol était dramatique. Échoués à 65 kilomètres de la haute mer, les quelques dauphins encore en vie étaient brûlés par le soleil, blessés et gravement déshydratés. Katie Moore, Vice-présidente adjointe d’IFAW, Conservation et bien-être animal, se souvient de ce jour : « Au final, nous avons peut-être sauvé une poignée de dauphins. La plupart d’entre eux sont morts. Et notre mission était alors d’y aller et de savoir pourquoi ils étaient arrivés là. Ces animaux n’étaient ni malades ni blessés. Nous avons procédé par élimination. Et la seule possibilité restante, c’était les travaux d’exploration pétrolière et gazière en mer qui coïncidaient avec cet événement à la fois dans le temps et dans l’espace. »
Au cours des quatre années qui ont suivi, IFAW et d’autres organisations de sauvetage des animaux marins ont collaboré avec la Commission baleinière internationale pour analyser les informations sur l’évènement et les autopsies des animaux. En septembre 2013, les recherches ont conclu que l’échouage massif avait été causé par un bouleversement acoustique sûrement dû au système de cartographie par sonar utilisé par ExxonMobil. La société utilisait ce système pour scanner le plancher océanique et localiser les lieux propices aux forages pétroliers. Il s’agissait du premier cas connu d’échouage massif de mammifères marins causé par des systèmes de cartographie sonar industriels à haute fréquence.
Alors que les océans deviennent plus bruyants en raison de l’industrialisation et du bruit d’origine humaine, les mammifères marins luttent pour leur survie. Notre équipe MMRR réalise des autopsies afin de rassembler des données scientifiques qui nous aident à mieux analyser les impacts de la pollution sonore sous-marine. Sur le plan politique, nos experts collaborent avec les responsables gouvernementaux pour s’assurer que la protection des mammifères marins reste en tête des priorités de l’agenda mondial. En 2017, IFAW a collaboré avec le Conseil de défense des ressources naturelles (Natural Resources Defense Council) et Imaginary Forces pour aider à réaliser Sonic Sea, un film qui décrit les dangers de la pollution sonore sous-marine. Le film a remporté un Emmy Award et continue, aujourd’hui, de toucher les publics du monde entier.
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Comme pour l’éducation d’un enfant, il faut des années de socialisation, d’affection, d’enseignement progressif et de patience immense pour réhabiliter un éléphant orphelin. Dans la majorité des cas, il faut compter 10 à 15 ans pour qu’un éléphanteau acquière une complète autonomie fonctionnelle et son indépendance afin de pouvoir bien faire la transition vers la vie sauvage. Comme les populations d’éléphants d’Afrique se sont effondrées ces dix dernières années, il est d’autant plus crucial de sauver chaque animal.
Depuis sa création en 2007, IFAW est partenaire de Game Rangers International qui a été mis en place par la fondation David Shepherd Wildlife en étroite collaboration avec l’Autorité de la faune sauvage de Zambie dans le but de poursuivre le développement du projet d’orphelinat pour éléphants (POE). Tout premier centre de ce type en Zambie, le POE a pour mission de sauver, de réhabiliter et de remettre en liberté les éléphanteaux orphelins, pour leur permettre d’y rejoindre les populations d’éléphants en danger critique et contribuer à la bonne santé de l’écosystème dans son ensemble.
En 2007, le POE a secouru Chamilandu, un de ses premiers éléphants. Âgée seulement d’un an et demi, elle a été retrouvée seule et en détresse après la mort de sa mère, victime des braconniers. Traumatisée, et nécessitant des soins spécialisés, elle a été emmenée au POE, où Game Rangers International pouvait la prendre en charge dans le cadre d’un processus de réhabilitation spécialisé. La première étape de l’histoire de Chamilandu a débuté au centre de sauvetage d’origine dans le Parc national de Kafue. Lors de ses premiers jours sur place, elle a été prise en charge 24 heures sur 24 avec des soins, de la nourriture et du réconfort. Les éléphants sont des animaux sensibles et affectueux, ce qui rend cette étape de réhabilitation extrêmement importante. Quand Chamilandu a appris à faire confiance, elle a commencé à considérer ses soigneurs comme une figure maternelle aimante qui la réconfortait et la soutenait. Leur relation est devenue indissoluble et cruciale à son processus de rétablissement. Lors de ce processus, le POE a réalisé qu’il nécessitait un centre de soins critiques (une nurserie pour éléphants) plus proche des services vétérinaires et des laboratoires médicaux. Le résultat est la nurserie actuelle pour éléphants de Lilayi à Lusaka. Dans ce centre, les jeunes éléphants reçoivent les soins critiques dont ils ont besoin pour survivre aux traumatismes psychologiques et physiques associés à leur situation d’orphelin. Au fil des ans, d’autres éléphants sont arrivés à la nurserie.
Quand les éléphanteaux sont prêts à être sevrés et à réduire leur dépendance vis-à-vis de leurs soigneurs, ils sont transférés au centre de Kafue qui a été transformé en centre de préparation à la remise en liberté des animaux, un lieu sûr où ils peuvent se familiariser avec leur nouvel environnement avant d’être relâchés dans la nature.
Le centre est doté d’un grand « boma » (un enclos) pour protéger les éléphanteaux des prédateurs pendant la nuit. Puis, dans la journée, les éléphants peuvent se déplacer dans le parc avec leurs gardiens, pour continuer leur apprentissage et leur croissance. C’est lors de ces moments que le troupeau croise souvent des éléphants sauvages. Au centre de Kafue, Chamilandu est devenue la matriarche de sa nouvelle famille d’adoption, le troupeau des éléphants qui ont retrouvé la liberté. Son caractère affectueux et sa vigilance permettent aux éléphanteaux de s’adapter à leur nouveau milieu de vie. Elle est devenue le pilier du troupeau des orphelins. Chamilandu et le troupeau sont maintenant libres d’explorer, de socialiser, de chercher de la nourriture à leur gré. Ils ont maintenant développé un lien entre eux, plutôt qu’avec leurs gardiens, ce qui constitue une étape essentielle à leur retour à la vie sauvage.
Aujourd’hui, Chamilandu passe la majorité de son temps dans la nature à côtoyer des éléphants sauvages à proximité. À douze ans, Chamilandu figure parmi les éléphants du POE les plus âgés. Elle passe maintenant généralement ses nuits à l’extérieur du boma. Quand elle sera prête physiquement, psychologiquement et socialement, elle devrait pouvoir réintégrer un troupeau sauvage et retourner à la vie sauvage de manière permanente.
La réussite du projet d’orphelinat pour éléphants tient aux nombreux maillons de la chaîne de cette opération, qui comprend le dévouement des soigneurs pour chaque animal, la formidable collaboration entre les partenaires et l’étroite relation avec le service des parcs nationaux et de la faune sauvage. Le sauvetage et la réhabilitation des éléphants sont une tâche colossale, mais quand nous voyons Chamilandu franchir de nouvelles étapes vers son retour à la vie sauvage, nous trouvons rassurant de constater que chaque action menée dans le but de sauver un animal permet de renforcer l’ensemble de l’espèce. Le POE a actuellement 14 éléphants dans son centre d’adaptation à la remise en liberté de Kafue et quatre pris en charge par la nurserie à Lusaka.
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Si vous empruntez les routes bien entretenues qui mènent aujourd’hui au parc national de Meru, vous ne verrez aucun signe de son triste passé. Mais à la fin des années 90, elles étaient dans un tel état de délabrement que vous n’auriez jamais pu vous rendre en voiture jusqu’au parc, même si vous le vouliez vraiment. Et si vous arriviez jusqu’à Meru, vous n’y auriez trouvé que des bureaux et des gîtes abandonnés, des chemins envahis par la végétation et des bandes de braconniers armés.
À l’origine, le parc national de Meru était riche d’une biodiversité exceptionnelle : des centaines d’espèces d’oiseaux et bon nombre des mammifères parmi les plus emblématiques d’Afrique, notamment des éléphants, des rhinocéros et des guépards. Dévoilé en 1966, le parc est l’un des plus anciens du Kenya. Dès sa création, le parc a été placé sous l’œil vigilant de feu Peter Jenkins, qui a mis en place des équipes d’agents d’application des lois et supervisé la construction des bâtiments et des routes de Meru. Mais sa mutation en 1979 semble avoir amorcé pour le parc une spirale fatale de braconnage et de négligence.
Au cours des années 90, la fréquentation touristique du parc a chuté de 83 %. Et les effets sur la faune sauvage qui vivait à Meru ont été encore plus désastreux. 90% des éléphants ont été tués, ne laissant que 300 individus traumatisés et dysfonctionnels dans des familles qui avaient été déchirées par le braconnage. Et les éléphants ont été les plus chanceux… Les rhinocéros ont été totalement exterminés du parc. Ces problèmes, aggravés par la dégradation de l’infrastructure du parc, ont fait craindre le pire aux experts de la conservation : un effondrement total de l’écosystème.
Même si le défi semblait presque insurmontable, en 2000, IFAW a lancé un ambitieux projet sur cinq ans avec le Kenya Wildlife Service (KWS) pour rendre à Meru sa grandeur passée. Au lieu de simplement investir des millions de dollars, nous avons identifié les défis les plus graves qui pesaient sur le parc et nous avons concentré nos efforts là où ils étaient le plus nécessaires. Nous avons travaillé en étroite collaboration avec les responsables de KWS et du parc de Meru afin de leur donner un sentiment de fierté et d’investissement et de nous assurer qu’ils pourraient poursuivre leurs efforts longtemps après l’achèvement de la restauration.
Au cours de la première année de restauration, IFAW et KWS ont travaillé à l’amélioration des pistes d’atterrissage, des routes et des bâtiments pour les responsables du parc. Nous avons fourni de l’équipement radio de pointe pour aider les équipes à communiquer. Il est important de noter que ce travail a grandement amélioré le bien-être des personnes qui travaillent dans le parc, les aidant à être plus à l’aise, plus disposées et plus motivées à protéger cet environnement grandiose. Les résultats parlent d’eux-mêmes : des opérations de lutte contre le braconnage rapides et une gestion efficace de toutes les tâches, des missions quotidiennes pour gérer les conflits entre la faune et les communautés.
Une fois que la sécurité du parc a été assurée, il manquait toujours quelque chose : la faune sauvage emblématique qui prospérait dans l’habitat offert par Meru. Alors IFAW a soutenu KWS pour le déplacement de 1 300 animaux. Comme pour l’arche de Noé, tous les animaux, des léopards aux impalas en passant par les girafes, sans oublier les éléphants, ont été ramenés à Meru. Pour la première fois depuis plus de dix ans, les rhinocéros étaient de retour dans le parc.
Depuis 2005, KWS a entretenu le travail de restauration que nous avons réalisé ensemble, améliorant et agrandissant le parc de Meru. Et en 2007, KWS a déclaré que le parc national de Meru était une zone de conservation unique de classe mondiale. Alors que Meru rivalise avec le célèbre parc de Tsavo, ce projet de restauration est vraiment l’une de nos réalisations dont nous sommes les plus fiers.
Rendez-vous demain pour une nouvelle question !
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Nous avons encore beaucoup à apprendre au sujet de la plupart des différentes espèces de baleines et de leurs habitats. Les océans sont vastes et profonds. Certaines espèces vivent très loin au large et passent la plupart de leur existence sous l’eau, ce qui rend leur étude difficile.
Depuis 1987, IFAW expérimente des techniques de recherche pour mieux soutenir les mesures de conservation destinées à ces animaux mystérieux. Pendant 17 ans, nous avons mené ces recherches importantes sur le Song of the Whale, un yacht de luxe reconverti de 14 m de long. Avec près de 400 000 km parcourus au compteur, nous avons sillonné les océans pour étudier le comportement et le déplacement des baleines, des dauphins et des marsouins. Nous avons recueilli également des informations vitales sur les conséquences des menaces humaines sur ces mammifères. Par exemple, au début des années 2000, nous avons collaboré avec l’Université de Cornell pour mettre au point des bouées spéciales de surveillance acoustique dans le golfe du Maine afin de détecter les baleines franches et alerter les navires à proximité de leur présence. Ce type de recherche menée par IFAW a transformé le champ de la conservation marine et a fait progresser la science qui permet de protéger tous les mammifères marins des océans.
Pourtant, après des années en mer, le Song of the Whale avait grand besoin d’une remise à neuf. Avec l’amélioration constante de la technologie, nous savions que nous pouvions élever nos actions d’un cran. C’est alors qu’en 2002, IFAW a commandé la création d’un nouveau navire de recherche ultramoderne. Après deux ans de construction, le navire de recherche Song of the Whale II a été inauguré à Londres, le 6 juin 2004.
Ce voilier de 21 m a été soigneusement conçu avec une panoplie de caractéristiques pour réduire la pollution sonore : comptant une propulsion principalement à voile, un montage du moteur qui amortit les vibrations, une hélice à cinq pales digne de celle d’un sous-marin silencieux et un système d’échappement ultramoderne. Grâce à l’un des navires de recherche les plus silencieux et les moins invasifs au monde, nous pouvions étudier les cétacés de près sans les déranger. Comme l’a très bien décrit l’un des membres de l’équipage, « nous essayons de démontrer que nous pouvons mener à bien de très bonnes activités scientifiques sans blesser ces animaux ».
Nous avons également équipé le Song of the Whale II des meilleurs moyens afin de réaliser son objectif premier de servir de station de recherche flottante. Il a été adapté avec des plateformes d’observation pour mieux réaliser des relevés visuels et des identifications photographiques des animaux. Avec l’ajout d’un équipement informatisé spécialisé d’enregistrement audio et vidéo, nous avons veillé à ce qu’il soit possible de mener les études acoustiques les plus avancées. Puis, l’équipage du navire a été composé de membres à temps complet qui ont sans cesse perfectionné leurs techniques et développé des technologies afin de pouvoir bien évaluer la santé de l’ensemble des populations de mammifères marins.
Le Song of the Whale II nous a permis de réaliser nos actions novatrices dans le monde entier, en visitant plus de 25 pays. Lors de l’année 2012 seule, nous avons parcouru tout l’Atlantique, pour détecter les vocalises des dauphins communs dans les Açores, pour mesurer la longueur des baleines à bosse dans le sanctuaire marin national de Stellwagen Bank et pour observer le comportement des globicéphales au large des côtes espagnoles. Par le biais de ses voyages, le Song of the Whale II n’a pas seulement servi de centre de recherche, mais aussi de moyen de sensibilisation du public. En travaillant en étroite collaboration avec les scientifiques, les étudiants, les communautés, les représentants du gouvernement, les décideurs politiques et les médias, nous avons utilisé le Song of the Whale II pour sensibiliser l’opinion et renforcer le soutien face à l’urgence de protéger les espèces et les habitats marins.
En 2014, IFAW a concédé le Song of the Whale II à l’ONG Marine Conservation Research International. Toutefois, notre travail avec ce navire pionnier n’est pas terminé. Nous continuons à avoir recours aux services du Song of the Whale II pour des voyages de recherche financés par IFAW, comprenant une étude acoustique et photographique de la Méditerranée en juin, juillet et août 2018, et un travail important sur une espèce classée en danger, la baleine franche de l’Atlantique nord, au fil des derniers et prochains mois le long de la côte Est des États-Unis et du Canada. Depuis plus de 30 ans, le Song of the Whale a permis de faire partager la vie fascinante et souvent mystérieuse qui se joue sous la surface des océans. Et puis, nous savons que ce navire spécial continuera à mobiliser et à encourager une nouvelle génération à agir au nom des animaux et de cette planète qui est notre maison.
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Le 29 août 2005, l’ouragan Katrina a frappé la côte du Golfe aux États-Unis. Avec des vents déchaînés de plus de 200 km/h et une onde de tempête causant d’importantes inondations, une tempête de catégorie 3 a provoqué des dégâts catastrophiques. Katrina est responsable de la mort d’au moins 1 245 personnes et du déplacement de plus d’un million de personnes, laissant aux organisations d’action humanitaire un travail immense à accomplir. Mais qu’adviendrait-il des milliers d’animaux de compagnie et sauvages nécessitant également un sauvetage urgent ?
Après la tempête, IFAW a déployé une équipe à La Nouvelle-Orléans. Nous frayant un passage de maison en maison, à la recherche des animaux perdus ou abandonnés, nous avons été confrontés à toutes les situations imaginables. Cependant, près de 15 ans plus tard, un sauvetage en particulier se distingue des autres.
En circulant sur une embarcation de sauvetage parmi les différents quartiers inondés, nous sommes tombés sur un homme dénommé Jim Parsons, qui se trouvait devant sa maison. « Mon cochon », sanglotait l’homme désespéré. « Pouvez-vous prendre mon cochon ? ». Nous sommes rentrés chez lui et nous avons vu Rooty, son cher cochon vietnamien. « C’est mon bébé », nous a-t-il confié avec amour. « Je ne peux pas la laisser ». Sommé d’évacuer par la Garde nationale, Jim Parsons les supplia de tuer Rooty plutôt que de la laisser mourir de faim. Mais, ils ont refusé de le faire. Alors, il a refusé d’abandonner Rooty. Il s’est donc mis à attendre, en espérant désespérément qu’un groupe de sauvetage pour animaux les trouve. Jim Parsons n’était pas le seul à rester fidèle à ses animaux. Un sondage effectué en 2006 a indiqué que 44% des personnes qui avaient décidé de ne pas évacuer lors de la tempête Katrina l’avaient fait pour ne pas abandonner leurs animaux.
IFAW était prêt à sauver Rooty, mais avec un poids de 136 kg, le cochon était difficile à transporter dans la zone sinistrée. Notre équipe a soigneusement mis une couverture sur le cochon et l’a fait entrer dans la plus grande caisse que nous avions. Nous avons déplacé pas à pas la caisse en franchissant les 15 marches et nous l’avons déposée sur une plate-forme remorquée par un bateau parmi les rues inondées recouvertes de débris qui flottaient à la surface. Sur la terre ferme, un tracteur Bobcat a pris le relais pour transporter Rooty dans un endroit sûr où elle recevrait des soins. Ce n’est que plusieurs jours plus tard quand l’eau s’est finalement retirée que Jim a pu retrouver Rooty et l’a ramenée chez lui.
Avec des millions d’animaux de compagnie et de ferme abandonnés sur place et mourant dans toute la côte du Golfe, l’ouragan Katrina a résonné comme une sonnette d’alarme pour ceux qui étaient impliqués dans les interventions en cas de catastrophe. Nous souhaitions faire plus afin de nous préparer aux sinistres et de veiller à ce que les ressources soient utilisées au mieux. En 2006, IFAW a contribué à la fondation de la National Animal Rescue and Sheltering Coalition (NARSC). La coalition œuvre en collaboration avec les communautés et les autorités afin de s’organiser dans le cadre de désastres naturels comme un incendie, une inondation et une tornade, ainsi que des situations d’urgence provoquées par l’homme comme des situations issues du syndrome de Noé. Des équipes d’intervention en cas de catastrophe comme celles d’IFAW sont maintenant en mesure de réagir rapidement et de manière efficace lorsque des catastrophes surviennent. L’impact de la NARSC est une bénédiction pour les personnes confrontées aux catastrophes. Les propriétaires attachés à leurs animaux comme Jim Parsons ne sont dorénavant plus forcés de faire le choix horrible de laisser leurs animaux mourir sur place. Ils savent qu’ils peuvent se fier à nous pour sauver leurs animaux bien-aimés et les ramener en lieu sûr.
Quant à Rooty, elle est malheureusement morte en 2010 à l’âge de 15 ans. Toutefois, sa mémoire demeure à jamais avec le livre pour enfants Notre Rooty : L’histoire vraie d’un cochon de La Nouvelle-Orléans, que Jim Parsons a rédigé en honneur de son cochon courageux et des premiers intervenants d’IFAW qui ont permis qu’elle survive aux horreurs de Katrina.
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Les hurlements des chiens et les cornes de chasse se font entendre au loin. On entend les sabots frapper le sol. Les cris incompréhensibles des hommes et des femmes à cheval retentissent dans la campagne anglaise. Ils pistent une odeur. Un renard est paniqué et s’enfuit en courant. S’ensuit une poursuite effrénée. Il court pour survivre, heure après heure, kilomètre après kilomètre. Il n’a jamais autant couru. Son corps atteint ses limites et ses muscles ne peuvent plus bouger. Il s’effondre d’épuisement. Vivant mais immobile, il succombe. Il n’a aucun moyen de s’échapper. La meute de chiens frénétiques attaque le renard. Leur mâchoire puissante déchire la chair jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien à part la peau et la fourrure. Voici la triste réalité de la chasse aux renards.
La chasse aux renards était un passe-temps anglais pratiqué par une minorité pendant des centaines d’années. Ce « sport » était pratiqué par la royauté, l’aristocratie et les propriétaires terriens. Ces acteurs ont peint un tableau erroné de la réalité. Accusant les renards d’être des animaux nuisibles qui menaçaient le bétail et qui devaient être éliminés. Alors que d’autres sports sanguinaires devenaient inacceptables aux yeux du public et furent bannis ce ne fut pas le cas de cette chasse. Elle continuait d’avoir de fervents soutiens d’une minorité puissante alors que le public dénonçait sa cruauté.
Des sondages réguliers d’IFAW mettaient en avant l’opinion très majoritaire de la population qui soutenait une interdiction.
Pendant 80 ans, plusieurs tentatives ont été menées pour mettre fin à ce sport sadique. Et en réponse à l’indignation générale de nos sympathisants, IFAW a commencé sa campagne pour interdire la chasse à courre, aussi bien celle des renards que celle des chevreuils, des lièvres ou des visons.
En 1996, IFAW lança une coalition avec la RSPCA et the League Against Cruel Sports pour mener une « campagne pour protéger les animaux chassés ». IFAW est vite devenu l’une des organisations leaders grâce à son travail de sensibilisation du gouvernement sur la cruauté de la chasse aux renards. Pendant des années, nos experts ont mené campagne contre la chasse travaillant avec des décideurs politiques et le grand public qui, pour sa majorité, vivait dans la campagne et n’approuvait que l’on chasse à côté de chez eux.
A maintes reprises, les parties se sont affrontés à ce sujet mais le projet de loi n’était pas adopté par le parlement. Est-ce que nous pouvions faire en sorte que le gouvernement privilégie le bien-être animal plutôt que ce sport et mette un terme à une tradition séculaire ? La réponse s’est révélée être positive.
Le travail d’IFAW qui a dénoncé la réalité de la souffrance animale causée par la chasse à courre au travers de vidéos, de photos et de témoignages a été déterminant dans l’adoption de la loi « Hunting Act » le 18 novembre 2004. Suite à sa mise en application le 18 février 2005, il devint illégal de chasser des animaux sauvages avec des chiens en Angleterre et au pays de Galles. L’adoption du Hunting Act marque un moment charnière pour la protection animale au Royaume-Uni. La protection des mammifères chassés en Ecosse a été accordée plus tôt en Ecosse avec l’adoption de la loi Protection of Wild Mammals (Scotland) Act en 2002.
Durant les années qui ont suivi, IFAW a mené des enquêtes qui ont abouti à plusieurs poursuites pour chasse illégale. Cependant le lobby pro-chasse a rapidement développé une nouvelle pratique appelée « trail hunting » qui lui fourniT un alibi contre des poursuites pour la chasse aux renards. Les chasseurs utilisent l’urine de renard pour encourager les meutes à pister cette odeur jusqu’à la destination finale qui coïncide fréquemment avec la mort accidentelle de renards. Sans perdre son objectif de vue, IFAW a publié en 2015 le rapport Trail of Lies (la piste des mensonges). Ce rapport est le plus approfondi sur le rôle du trail hunting comme couverture à la chasse aux renards. L’enquête révèle l’horreur que les renards continuent de subir et a généré une nouvelle vague de soutiens pour la protection des renards.
IFAW continue de faire pression pour que le Hunting Act ne soit pas annulé et pour qu’il continue à être appliqué. Mais il reste beaucoup à faire. IFAW fait pression pour renforcer la législation en Ecosse afin d’empêcher les meutes de chiens d’être utilisées pour chasser les renards.
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Bien que l’Inde ait la plus grande population de tigres sauvages au monde, il y a en réalité plus de tigres vivant aux États-Unis.
À travers le pays, jusqu’à 10 000 tigres, lions et autres grands félins sont gardés dans des cages dans les jardins et dans les zoos en bordure de route où ils survivent dans des conditions cruelles. Ces animaux sont souvent mal nourris, privés de stimulation et d’opportunités d’adopter des comportements naturels, et laissés toute leur vie dans des cages où ils ont à peine assez d’espace pour bouger. Parfois, les propriétaires se rendent compte qu’ils ne peuvent pas fournir des soins adéquats à ces animaux sauvages dangereux ; d’autres fois, les animaux sont confisqués. Lorsque cela se produit, des opérations de sauvetage sont lancées et des organisations comme IFAW aident à amener les grands félins dans des sanctuaires réputés où ils peuvent recevoir les soins adaptés qu’ils méritent.
Le 11 novembre 2003, IFAW a participé à l’un de ses plus grands sauvetages de grands félins à ce jour. En s’associant avec les responsables de sanctuaires, la New Jersey Division of Fish & Wildlife (Département pêche et faune du New Jersey) et d’autres organismes d’État, les experts d’IFAW ont aidé à sauver 24 tigres chez une propriétaire privée dans le New Jersey. La propriétaire des tigres faisait l’objet d’une enquête depuis 1999, lorsqu’un tigre du Bengale de 200 kilos s’est échappé de chez elle. Après des années de surveillance étroite et une longue bataille juridique, un juge du New Jersey a finalement ordonné la relocalisation des tigres, et nous avons pu effectuer l’opération de sauvetage.
S’il est possible de retrouver 24 tigres dans une banlieue du New Jersey, on peut en retrouver n’importe où aux Etats-Unis. Non seulement cela constitue une menace importante pour le bien-être des animaux, mais cela met aussi en danger les habitants et les premiers intervenants. Des situations dangereuses comme celle-ci ont persuadé le Congrès américain d’adopter, en 2003, la Captive Wildlife Safety Act (Loi relative à la sécurité de la faune sauvage en captivité) afin de restreindre le transport des grands félins à travers les frontières des États et en dehors des États-Unis.
Depuis 2003, IFAW a porté secours à 185 grands félins ainsi qu’à d’autres animaux captifs déplacés, non désirés et maltraités. En outre, nous continuons à plaider pour la protection juridique des grands félins contre la détention privée. Nous soutenons actuellement l’adoption de la Big Cat Public Safety Act (Loi relative à la sécurité publique et aux grands félins), qui vise à mettre fin à la commercialisation, aux États-Unis, de grands félins comme animaux domestiques. Cela devrait aussi nous permettre d’avancer dans la protection du bien-être des grands félins en captivité.
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Les hommes et les chiens cohabitent de manière différente dans le monde en fonction des modes de vie, de l’environnement ou de la culture. Pour les membres des Premières Nations qui vivent dans les territoires isolés du Canada, dans le nord du Québec et dans l’Ontario, il est normal que les chiens restent la plupart du temps dehors. Lorsque l’hiver arrive, les températures peuvent descendre jusqu’à -58 C. Et dans les communautés isolées qui n’ont pas les ressources nécessaires pour fournir à leurs chiens un abri adapté, le froid glacial peut devenir une menace mortelle pour les animaux.
Afin de soutenir les membres des Premières Nations et d’améliorer la vie des chiens, IFAW a créé, en 2002, le Projet chiens nordiques. Dans le but de concevoir des programmes complets, notre équipe de vétérinaires a mis sur pied des cliniques mobiles dans les communautés nordiques afin de stériliser, de vacciner et de vermifuger les animaux. En seulement un an, nous avons pu intervenir et soigner environ 500 chiens. Notre Projet chiens nordiques est aussi largement connu pour avoir fourni des niches adaptées à l’hiver afin de protéger les chiens des habitants contre le froid mordant.
Au cours des 17 dernières années, nous avons prouvé que la sensibilisation était la clé pour changer les comportements vis-à-vis des chiens et des soins à leur apporter. Grâce à notre approche axée sur les communautés, nous avons collaboré de manière étroite avec les habitants afin de promouvoir une détention responsable permettant de garantir que les animaux recevront les soins qu’ils méritent. Notre Projet chiens nordiques a aidé les communautés à voir les effets durables d’une vie sûre et bienveillante avec les chiens afin de découvrir comment les animaux et les hommes peuvent prospérer ensemble.
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L’antilope du Tibet, ou chirou, vit dans l’un des environnements les plus hostiles au monde, le plateau tibétain Qinghai en Chine. Connu sous le nom de « Toit du monde », c’est le plateau le plus haut du monde, situé à plus de 3 000 mètres au-dessus du niveau de la mer. La fourrure spéciale du duvet du chirou, ou sous-poil, est à la fois légère et chaude, ce qui lui permet de survivre dans les températures glaciales du plateau. Mais cette faculté d’adaptation qui permet au chirou de survivre dans la nature s’est également révélée être une malédiction.
Traditionnellement, les chirous ont été tués pour que leur fourrure soit transformée en shahtoosh, un luxueux châle tissé par des artisans de la région du Cachemire, dans le nord de l’Inde. Le shahtoosh, qui signifie « reine des laines fines » en persan, est si fin qu’il peut passer à travers une bague. Les châles, portés à l’origine par les familles indiennes traditionnelles du nord, sont devenus un article à la mode dans le monde : un châle peut se vendre jusqu’à 15 650€ sur le marché international !
La forte demande pour du shahtoosh s’est révélée mortelle pour l’antilope du Tibet. Il faut trois à cinq chirous pour obtenir 150 grammes de laine, et des milliers d’individus ont été abattus pour répondre à la demande. Bien que l’espèce ait bénéficié du niveau de protection légale le plus élevé possible dans le cadre de la CITES depuis 1979, le braconnage illégal s’est poursuivi et, dans les années 90, il restait moins de 75 000 chirous. En outre, malgré l’interdiction du commerce international des produits à base de chirou, l’État indien du Jammu-et-Cachemire avait un ensemble de lois différent, qui permettait de poursuivre la fabrication du shahtoosh.
Il était indispensable de supprimer ces failles pour sauver l’antilope du Tibet. Après le succès de la campagne menée par IFAW et le Wildlife Trust of India, le Jammu-et-Cachemire a annoncé, le 23 août 2002, qu’il avait interdit la fabrication et le commerce des châles en shahtoosh. Mais si cette interdiction était vitale pour la survie du chirou, elle portait aussi préjudice aux milliers de tisserands shahtoosh traditionnels dont la subsistance dépendait de la fabrication de ces châles. IFAW et WTI ont donc trouvé une alternative pour ces travailleurs avec la laine de Pashmina, qui provient de chèvres de montagne élevées à la ferme.
Grâce aux efforts d’IFAW en Inde et aux efforts de conservation efficaces déployés par le gouvernement chinois depuis la fin des années 90, la population d’antilopes du Tibet se rétablit de manière stable. En conséquence, l’UICN a reclassé l’espèce, qui est passée d’En danger à Quasi menacée en septembre 2016. Dans l’ensemble, la campagne d’IFAW pour sauver le chirou a montré qu’il est possible de conserver la faune sauvage tout en aidant les communautés locales à préserver leurs moyens de subsistance.
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« Avec une vitesse de 380 km/h, le faucon pèlerin est l’animal le plus rapide au monde. Présent sur tous les continents excepté l’Antarctique, le faucon s’est adapté à des environnements variés. On peut le trouver dans les villes, dans les déserts, sur les côtes ou en montagne. Les oiseaux de proie, qui sont au sommet de la chaîne alimentaire, jouent un rôle vital dans la préservation de l’équilibre des écosystèmes et doivent être protégés pour le bien de notre planète. Et c’est encore plus vrai à Pékin, en Chine, que des milliers de rapaces survolent pendant leur migration annuelle. Bien que la législation chinoise protège les rapaces, le commerce illégal de faune sauvage et la perte d’habitat sont des menaces pour leur survie, entraînant une diminution dangereuse des populations.
Après avoir assisté à une série d’incidents, Grace Gabriel, directrice régionale IFAW, a reconnu la nécessité d’un centre de réhabilitation des rapaces dans son pays natal, la Chine. En 1998, les douanes ont saisi plus de 400 faucons sacre à l’aéroport de Pékin. Les options étant limitées, les faucons ont été transférés pour vivre dans un enclos au sein d’un parc animalier. Lorsque Gabriel s’est rendue sur place, elle a su qu’il fallait faire quelque chose. Les faucons atterrissaient sur la clôture en grillage, ils n’avaient aucune branche pour se poser et le sol en béton blessait leurs pattes.
La détermination de Gabriel à respecter les normes de bien-être en matière de sauvetage, de réhabilitation et de remise en liberté des animaux a été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme par les enseignants de l’Université normale de Pékin. Unissant leurs efforts à ceux du Bureau forestier de Pékin, ils ont créé, en 2001, le Centre de sauvetage des rapaces de Pékin (BRRC). Premier complexe de ce genre dans le pays, le centre sauve des oiseaux de proie et permet de leur assurer la réhabilitation nécessaire à leur remise en liberté. Nos experts ont soigné plus de 30 espèces différentes de rapaces, notamment des faucons crécerelles, des aigles royaux et des hiboux moyen-duc. Nous avons tout vu, des ailes cassées aux hémorragies graves dues à l’ingestion de mort aux rats, en passant par des balles logées dans leur corps.
Chaque année, la période entre avril et juin est particulièrement chargée pour le BRRC car c’est le début de la période de reproduction. Pendant ces douze semaines, tout le monde est sur le pont car nos experts reçoivent de nombreux oisillons qui se sont blessés en tombant du nid. La réhabilitation d’un oisillon peut prendre des mois car il faut apprendre aux rapaces les aptitudes nécessaires à leur survie dans la nature. Mais ce n’est rien comparé à la joie de voir un rapace puissant et en bonne santé prendre son envol sous le ciel bleu.
Le 24 octobre 2018, le sauvetage d’un épervier du Japon a marqué la 5 000e intervention du BRRC. Cette étape majeure témoigne du changement de perception des habitants de Pékin sur le bien-être animal et de la cohabitation du peuple avec la nature.
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Tous les ans, au mois d’octobre, des centaines de baleines grises de l’est du Pacifique entament un long périple de deux à trois mois le long de la côte ouest de l’Amérique du Nord. En janvier, ces voyageurs atteignent leur destination : la Lagune San Ignacio dans l’État de Basse Californie du Sud au Mexique. Reconnues comme un site du patrimoine mondial, les eaux chaudes et calmes du lagon servent de sanctuaire aux baleines prêtes à donner naissance à leurs petits.
Pourtant, une entreprise parmi les plus puissantes au monde a bien failli mettre en danger la lagune San Ignacio et les baleines grises qui la considèrent comme leur habitat. En 1994, Mitsubishi Corporation a conclu un partenariat avec le gouvernement mexicain pour construire une large usine de production industrielle de sel à San Ignacio. Couvrant une surface de 300 km2 et coûtant 90 millions d’euros, l’usine aurait été la plus grande usine de sel au monde. Elle aurait eu des conséquences dévastatrices sur cet écosystème vital, en détruisant des centaines d’hectares d’habitat rare dans le désert et l’océan et en menaçant des dizaines d’espèces. IFAW n’a pas vu cela d’un bon œil.
En réaction au projet de Mitsubishi, IFAW, le Natural Resources Defense Council (conseil de défense des ressources naturelles [NRDC]) et une coalition de scientifiques renommés et d’autres organisations environnementales ont mené une croisade sur plusieurs années pour protéger la lagune San Ignacio. Grâce à notre campagne « N’achetez pas Mitsubishi », plus d’un million de personnes ont écrit à Mitsubishi en protestation contre l’usine de sel. Puis, plus de 40 villes de Californie ont voté des résolutions contre le projet envisagé. Avec une pression grandissante internationale contre le géant industriel, la bataille pour sauver San Ignacio et ses baleines grises allait prendre in fine cinq années à remporter. Finalement, le 3 mars 2000, le président du Mexique a annoncé que Mitsubishi annulait son projet de longue date de construire l’usine de sel. Il faut reconnaître que ces dernières années l’entreprise a en fait pris des mesures afin de préserver de manière permanente des parties de cet habitat sauvage.
Cette décision historique reste un exemple frappant de ce que peuvent réaliser des partenaires et des militants impliqués quand ils unissent leurs efforts. Les médias ont salué nos efforts qui ont abouti à « la victoire environnementale la plus importante à l’échelle d’une génération ». Aujourd’hui, la lagune San Ignacio continue à être un refuge hivernal pour les baleines grises du Pacifique. L’écotourisme basé sur l’observation des baleines constitue maintenant une alternative économique durable au développement destructeur. Plutôt que les menaces de l’intrusion industrielle, les baleines font maintenant face à l’émerveillement des touristes du monde entier qui font également le voyage jusqu’à ce paradis vierge pour admirer la beauté de ces animaux.
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Ces 20 dernières années, l’équipe de Sauvetage des mammifères marins et recherches associées a fait des progrès incroyables dans le domaine de la conservation marine. Au tout début, le taux standard de réussite après des échouages collectifs de dauphins était de 15 %. Et les professionnels étaient persuadés qu’un seul dauphin échoué n’avait aucune chance d’être sauvé et de retourner au sein d’un groupe. Nous avons voulu relever ce défi et nous avons réuni une équipe d’experts afin de créer une nouvelle stratégie de sauvetage des mammifères marins. Aujourd’hui, notre taux de réussite en cas d’échouage collectif est supérieur à 79 % et nous avons clairement prouvé que les dauphins échoués en bonne santé peuvent être relâchés avec succès.
L’histoire de notre équipe de Sauvetage des mammifères marins et recherches associées remonte à 1988 lorsqu’IFAW est devenu membre fondateur du tout nouveau Réseau d’échouage de Cape Cod (CCSN). Petite organisation à but non lucratif, elle ne se composait que de deux salariés à temps plein, d’un vétérinaire à temps partiel et d’un petit groupe de 300 bénévoles, et n’était équipée que d’un vieux camion. Avec 500 à 700 échouages annuels de mammifères marins à Cape Cod et dans le sud-est du Massachusetts, le CCSN était très sollicité. Malgré les sauvetages révolutionnaires réalisés par le CCSN, des ressources supplémentaires étaient indispensables pour remporter des victoires encore plus importantes.
En juillet 2007, la chance du CCSN a officiellement tourné lors de la fusion avec IFAW pour créer ce que nous appelons aujourd’hui l’équipe de Sauvetage des mammifères marins et recherches associées. Au fil des années, nos recherches ont avancé et nous avons été reconnus dans le monde entier pour notre travail d’avant-garde. En 2012, nos capacités de sauvetage ont été mises à l’épreuve. Au cours des mois de janvier, février et mars, 140 dauphins communs se sont échoués sur la côte de la baie de Cape Cod lors de ce qui est reconnu comme l’un des échouages massifs de dauphins les plus longs jamais enregistrés. Notre équipe a réussi à secourir et à relâcher 104 de ces dauphins.
Aujourd’hui, notre équipe continue de repousser les frontières et d’ouvrir la voie dans les procédures mondiales de sauvetage des mammifères marins. En plus de surveiller les 430 kilomètres de littoral de Cape Cod, connu pour avoir le plus d’échouages au monde, nos voyages nous ont amenés dans des pays comme l’Inde, Oman et la Nouvelle-Zélande pour y organiser des formations et partager nos connaissances poussées. À ce jour, nous avons sauvé quatorze espèces marines différentes, notamment des dauphins de Risso, des marsouins communs, des baleines de Minke, des phoques du Groenland et des phoques gris, et même parfois des lamantins !
Le 27 novembre 2018, notre équipe a réalisé sa 5 000e intervention au secours de mammifères marins et a réussi à relâcher les quatre dauphins, un exploit extraordinaire qui mérite d’être célébré ! Dans les années à venir, notre équipe de Sauvetage des mammifères marins et recherches associées continuera d’explorer de nouvelles méthodes de sauvetage et d’aider les organisations du monde entier à acquérir les compétences nécessaires pour assurer le bien-être des animaux marins.
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Le Manchot du Cap est également connu, en anglais, sous le nom de Manchot âne, non pas en raison d’un comportement imbécile, mais pour son cri semblable au braiment d’un âne. Malheureusement, le Manchot du Cap est en voie de disparition en raison des menaces que sont la surpêche, la pollution et le changement climatique. Au début du XXe siècle, les populations de Manchots du Cap comptaient jusqu’à deux millions d’individus. Aujourd’hui, la population a diminué de 95% pour atteindre environ 21 000 couples reproducteurs.
L’espèce a vécu une catastrophe le 23 juin 2000, lorsque le cargo MV Treasure, qui transportait des minerais de fer, a coulé à cinq milles au large du Cap, en Afrique du Sud, entre les îles Dassen et Robben, qui abritent la troisième plus grande colonie de Manchots du Cap. Le naufrage a entraîné le déversement de 1 300 tonnes de combustible de soute, qui a mazouté plus de 20 000 Manchots du Cap, soit environ 41% de la population totale. C’était la pire marée noire de l’histoire pour des oiseaux.
En réaction, IFAW a fait équipe avec la South African National Foundation for the Conservation of Coastal Birds (Fondation nationale sud-africaine pour la conservation des oiseaux côtiers ou SANCCOB) et l’International Bird Rescue Center (Centre international de sauvetage des oiseaux ou IBRRC) pour diriger un effort sans précédent de sauvetage, de réhabilitation et de remise en liberté visant à sauver cette espèce. Dans les 10 jours qui ont suivi la marée noire, 20 251 Manchots du Cap mazoutés avaient été admis dans un centre de réhabilitation au Cap. Le sauvetage a duré 12 semaines et, à la fin août, plus de 18 000 Manchots du Cap mazoutés avaient été réhabilités et relâchés. 90 % de tous les oiseaux mazoutés ont été sauvés !
Avec une équipe internationale de 130 membres et plus de 45 000 bénévoles, cette intervention d’urgence a été l’une des plus importantes missions de sauvetage d’animaux au monde. Comme l’a dit un intervenant d’IFAW à l’époque, « sans une telle mobilisation massive, sans l’aide de ces milliers de personnes dévouées et sans le travail, les fonds et l’expertise d’organisations comme IFAW et SANCCOB, la population de Manchots du Cap aurait pu disparaître ».
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En mai 1988, la Corée du Sud accueillait les Jeux olympiques d’été à Séoul, sa capitale. Les Coréens se réjouissaient de la visite de touristes étrangers qui contribuerait à la vitalité de leur économie. Cependant, avec l’afflux de visiteurs du monde entier, tous les yeux allaient se braquer sur leurs pratiques culturelles. Pour la toute première fois, la tradition de la Corée du Sud consistant à torturer et abattre les chiens pour le commerce de la viande s’affichait aux yeux du monde.
Enracinée dans les croyances traditionnelles, la viande de chien était considérée comme un mets fin censé redonner de l’énergie et de la force. Elle était particulièrement en vogue lors des jours les plus chauds de l’été, car ils étaient nombreux à croire que la soupe à la viande de chien aidait le corps à combattre la canicule. Les vendeurs de viande de chien pensaient qu’en torturant l’animal, son corps allait libérer des substances chimiques qui donneraient plus de goût à la viande. Sans règlementation en vigueur protégeant les animaux, les Sud-Coréens pouvaient librement étrangler, noyer, battre et brûler les chiens de toutes les façons imaginables.
Les trois années suivantes, IFAW n’a eu de cesse de militer pour la cause des chats et des chiens inhumainement torturés et tués pour leur viande. Nous avons continué à sensibiliser le public. En discutant avec la population, nous nous sommes aperçus que de nombreuses personnes ne connaissaient pas l’existence de ces pratiques cruelles et elles ont plaidé pour que le gouvernement prenne des mesures. Le 7 mai 1991, nos années de campagne et de sensibilisation du public ont été couronnées de succès. Le gouvernement sud-coréen a promulgué la loi sur la protection des animaux, la première loi de protection animale dans l’histoire du pays. En vertu de cette loi, la torture des chiens et des chats pour le commerce de viande devient illégale et les contrevenants risquent une amende ou une peine de prison.
Naturellement, cela représentait seulement la première étape d’une très longue campagne. Les lois de protection des animaux ne marchent que quand elles sont appliquées, et à long terme, les campagnes pour changer la culture ne peuvent uniquement réussir que si elles sont menées par des militants locaux. IFAW a continué à soutenir et à encourager la croissance du mouvement de protection animale en Corée du Sud tout au long des années 1990 et jusqu’aux années 2000 lorsque les responsables sud-coréens ont pu reprendre le flambeau avec leur propre campagne.
Le commerce de la viande de chien existe encore en Corée du Sud, mais il est bien plus minime que dans les années noires de 1980. Grâce au travail d’IFAW qui a un rôle de catalyseur, le pays connaît une transformation de ses mentalités. Le nombre de Coréens qui consomment de la viande de chien est en déclin ces dernières années, et jamais autant de personnes n’ont eu de chiens de compagnie qu’elles traitent comme un membre cher de la famille. Puis, lors d’un jugement historique en juin 2018, un tribunal sud-coréen a statué que l’abattage des chiens pour leur viande était illégal. La Corée du Sud a peu de temps après fermé son plus grand abattoir pour chiens. La leçon est claire : quand le public unit ses efforts, nous pouvons réaliser des changements qui ont un impact dur.
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Une mère chimpanzé saute d’une branche basse, le bébé s’est accroché à son dos, en entendant un craquement bruyant en bas. Elle se balance dans un enchevêtrement de plantes grimpantes et finalement, après un autre craquement bruyant, elle s’effondre sur le sol de la forêt. Son agresseur se fraie un chemin à travers les broussailles épineuses pour ramasser son butin : le corps de la mère, sera découpé et vendu comme viande de brousse, et le bébé, vivant, vendu comme animal de compagnie. En Afrique de l’Ouest et centrale, cette histoire n’est que trop courante. Les conséquences sur les animaux sont colossales, mais elles touchent aussi les humains. La plupart des chercheurs s’accordent à dire que le contact avec de la viande de brousse provenant de primates infectés a entraîné la pandémie du VIH/sida qui a tué 40 millions de personnes.
Les chimpanzés sont nos plus proches parents vivants et quand cela signifie que nous sommes sensibles aux maladies qu’ils portent, nous partageons également de nombreux traits communs avec eux, y compris des groupes sociaux complexes, l’utilisation d’outils et notre dynamique des émotions. Mais malgré nos nombreux liens, ces grands singes font face à leurs propres « pandémies » : la perte d’habitat et l’anéantissement causé par les commerces illégaux de viande de brousse et d’animaux domestiques. Et les coupables sont les humains. La viande de brousse est considérée comme l’une des plus grandes menaces pour la faune sauvage, avec environ un million de tonnes de viande de brousse consommée rien qu’en Afrique centrale chaque année.
C’est pourquoi le Sanctuaire pour chimpanzés de Ngamba Island, situé dans un petit groupe d’îles dans la partie nord du lac Victoria, a été fondé par IFAW et d’autres membres du Chimpanzee Sanctuary and Wildlife Conservation Trust en 1998. La mission du sanctuaire est de faire face à la menace immédiate qui pèse sur les chimpanzés orphelins en leur fournissant un habitat sûr, tout en prenant soin de l’écosystème environnant et en sensibilisant les gens par l’écotourisme. Les 49 chimpanzés qui vivent actuellement au sanctuaire ont été sauvés du commerce de viande de brousse et d’animaux de compagnie. Bien qu’ils aient des difficultés à surmonter les traumatismes de leur passé, le sanctuaire offre un système de soutien social et un environnement sûr et presque naturel où ils sont libres de leurs mouvements, comme ils le seraient dans la nature.
Le braconnage et la perte de leur habitat continuent de menacer les chimpanzés, mais des structures comme Ngamba donnent aux victimes une seconde chance d’avoir une vie paisible. Cofonder Ngamba et collaborer étroitement avec le sanctuaire n’est que l’une des nombreuses façons pour IFAW de contribuer à assurer une place aux chimpanzés et autres primates dans notre avenir.
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Imaginez-vous descendre un escalier de pierre et être plongé dans l’obscurité. Au fur et à mesure que vos yeux s’adaptent à la pénombre, vous vous rendez compte que vous êtes entouré de cages métalliques étroites, qui vont du sol au plafond. Des centaines d’ours noirs d’Asie, une espèce en voie de disparition, sont entassés dans ces cages, à peine capables de bouger tellement ils sont confinés. Et un cathéter est fixé chirurgicalement sur chaque ours pour recueillir sa bile. Pour maintenir le cathéter en place, certains ours sont munis de « gilets de fer », ce qui les empêche de gratter les plaies douloureuses et pleines de pus. C’est ça l’élevage d’ours.
La bile d’ours, un fluide participant à la digestion qu’on trouve dans la vésicule biliaire de l’ours noir d’Asie, est, depuis des siècles, un ingrédient en médecine traditionnelle chinoise. Dans les années 80, la Chine a interdit de tuer des ours sauvages pour leur vésicule biliaire et a importé de Corée du Sud une technique d’élevage d’ours. Les ours capturés dans la nature sont gardés dans des cages où leur bile peut être extraite encore et encore. Au début des années 90, des centaines de fermes ont fait leur apparition en Chine, produisant des quantités de bile supérieures à la demande. Poussée par le profit, l’industrie de l’élevage d’ours a fait la promotion de la bile d’ours dans le thé, le shampooing et les boissons énergisantes.
En 1993, IFAW a été l’une des premières organisations à dénoncer les horreurs de l’élevage. En collaboration avec des organisations locales, nos experts ont commencé à dénoncer la cruauté de l’élevage d’ours et à demander au gouvernement d’agir. En 1996, IFAW a créé le Sanctuaire Pan Yu Bear, pour accueillir les 9 ours sauvés de deux fermes d’ours que les autorités chinoises avaient fermées à Guangdong.
Le jour de l’ouverture du sanctuaire en décembre, Grace Ge Gabriel était présente. Journaliste à l’époque, elle se tenait derrière la caméra et attendait avec impatience que les ours secourus sortent profiter de la chaleur du soleil. Mais les années de torture dans les fermes d’élevage avaient laissé des séquelles mentales et physiques. Un des ours, Chu Chu, un jeune mâle avec une longue cicatrice le long du dos due à des années de frottement contre les fils métalliques de sa cage, avait si peur que chaque fois qu’il marchait sur l’herbe douce et fraîche, il secouait sa patte comme s’il avait été électrocuté.
« Les larmes coulaient sur mon visage. J’avais honte pour l’humanité, se souvient Grace. Au moment où Chu Chu a fait son premier pas vers la liberté, d’observatrice je suis devenue militante. » En 1997, Grace a quitté son emploi à la télévision et est retournée dans sa Chine natale pour commencer à travailler pour IFAW. Depuis lors, les campagnes incitant aux changements des comportements menées par Grace ont diminué le commerce d’espèces menacées en médecine, comme produits de luxe et comme aliments. Vingt-trois ans plus tard, Grace Ge Gabriel est désormais Directrice régionale IFAW pour l’Asie et a joué un rôle central dans les efforts visant à changer la perception du bien-être animal en Chine.
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La criminalité faunique – la violation des lois criminelles visant à protéger la faune – ne peut être arrêtée que lorsque des organisations aux compétences variées se rassemblent pour former un front commun. Conscient de l’importance de cette stratégie dans la lutte contre la criminalité faunique, IFAW s’est associé, à cette fin, avec l’Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL) en 1996.
INTERPOL est une organisation intergouvernementale réunissant 194 pays membres, qui s’emploie à mettre en relation les polices du monde entier afin d’endiguer les activités criminelles. Il s’agit notamment d’entraver et de démanteler la criminalité faunique, y compris le commerce illégal d’espèces en voie de disparition et des produits qui en sont issus. Et étant donné que le commerce illégal d’espèces sauvages est souvent associé à d’autres activités criminelles, comme le blanchiment d’argent, la fraude, la violence et la corruption, la criminalité faunique est également un enjeu humain.
Une question aussi complexe que le commerce des espèces sauvages ne peut pas avoir une solution universelle. C’est pourquoi le travail d’IFAW sur cette question est pluridimensionnel. Travailler avec INTERPOL allait de soi. Ensemble, IFAW et INTERPOL ont formé des agents des forces de l’ordre dans 20 pays d’Afrique. Ces ateliers garantissent que les personnes en première ligne, comme les écogardes et les douaniers, reçoivent la formation et les outils nécessaires pour comprendre les lois internationales sur le commerce des espèces sauvages, identifier les produits provenant d’espèces en voie de disparition, appréhender les suspects ainsi que pour enquêter et condamner les crimes contre les espèces sauvages. Résoudre ces questions permet la réussite des régions les plus vulnérables dans la lutte contre la criminalité faunique.
Et il ne s’agit pas seulement d’ateliers, les deux groupes ont fait équipe. En 2012, IFAW et INTERPOL se sont associés dans le cadre du Projet WISDOM pour mener conjointement un certain nombre d’opérations multinationales de répression fondées sur le renseignement afin de lutter contre le commerce illicite d’ivoire d’éléphant, de corne de rhinocéros et d’autres espèces sauvages en Afrique. Plus de 300 officiers ont été déployés dans 14 pays africains pendant l’Opération WORTHY et WENDI. Les agents gouvernementaux des forces de l’ordre et les agents d’INTERPOL ont procédé à un grand nombre d’arrestations, saisi des tonnes d’ivoire illégal, des cornes de rhinocéros et un grand nombre d’armes illégales.
Mais ce n’est pas fini. Alors que la criminalité faunique évolue et se développe dans le monde numérique, IFAW travaille avec INTERPOL et d’autres organisations sur des projets d’évaluation de la cybercriminalité faunique. Cela comprend notamment le Plan d’action contre la cybercriminalité mondiale liée aux espèces sauvages, qui décrit les objectifs communs de lutte, les mesures nécessaires pour les atteindre et un mécanisme de signalement pour une gestion adaptative. Ensemble, IFAW et Interpol gardent une longueur d’avance sur le comportement criminel en matière de trafic d’espèces sauvages, car à mesure que le commerce évolue, ceux qui travaillent pour y mettre fin doivent en faire autant.
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De nombreuses personnes croient que la chasse aux phoques a pris fin dans les années 80. Et ils ont en grande partie raison : avec la fermeture du marché de l’Union Européenne aux produits issus de blanchons en 1983, l’industrie était pratiquement morte. Mais en 1992, le secteur de la pêche au cabillaud s’est effondré. La population de cabillaud de l’Atlantique Nord-Ouest était tombée à 1 % des niveaux antérieurs, mettant fin à la dépendance de la région à l’égard d’une pêche qui avait largement façonné la vie et les collectivités de la côte Est du Canada depuis 500 ans.
Après cet effondrement, les Canadiens ont demandé des réponses. Bien que nous sachions maintenant que la surpêche et la mauvaise gestion étaient responsables de la destruction des stocks de cabillaud, les politiciens avaient besoin de quelqu’un, ou de quelque chose, à blâmer. Et ils ont trouvé le parfait bouc émissaire. En 1995, le ministre canadien des Pêches, Brian Tobin, déclarait tristement (sans aucune preuve scientifique) « il n’y a qu’un seul acteur important qui pêche ce stock, et c’est le phoque du Groenland ».
Brian Tobin a alors augmenté de 30 % le quota de prises admissibles de phoques chassés, et a consacré plus de 20 millions de dollars canadiens en subventions pour l’industrie commerciale de la chasse aux phoques entre 1996 et 2001, redynamisant la chasse commerciale du phoque telle qu’elle existe actuellement. L’interdiction étant toujours en vigueur pour les blanchons, la chasse visait la fourrure argentée et lisse des petits légèrement plus âgés, de trois semaines à trois mois. Le nombre de phoques tués a grimpé en flèche au Canada, avec près de 3,5 millions d’animaux tués en 2008.
Mais au fur et à mesure que le nombre de morts augmentait, les préoccupations quant à la cruauté croissaient elles aussi. Pour répondre à ces préoccupations, IFAW a créé Huntwatch, une initiative visant à documenter la chasse commerciale du phoque chaque printemps et à prouver la cruauté envers les animaux ainsi que les souffrances inutiles. Au cours des années suivantes, IFAW a utilisé les images pour trouver des infractions aux règles de l’abattage sans cruauté et envoyer ces violations aux responsables gouvernementaux dans l’espoir de poursuites. Mais ces efforts n’ont guère permis de progression vers l’arrêt du massacre de masse, et IFAW sera une fois de plus contraint de se tourner vers l’Europe pour trouver une solution afin de mettre un terme à ce massacre.
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Bordant l’Antarctique, l’océan Austral est le quatrième plus grand océan au monde. Son climat rude peut paraître inhospitalier, mais en réalité, ses eaux riches en nutriments permettent de subvenir aux besoins d’une vie luxuriante. En effet, on y trouve les aires d’alimentation estivales d’environ 80 à 90 % de toutes les baleines du monde. Il a malheureusement été également le terrain d’extermination de l’industrie baleinière.
Au début du XXème siècle, l’appétit insatiable pour les produits issus de la baleine dans le monde entier a poussé les baleiniers jusque dans l’océan Austral, où ils ont chassé des espèces de baleines qui étaient au bord de l’extinction. En réaction, des organisations comme IFAW ont dirigé leurs efforts vers la création d’un sanctuaire pour les populations de baleines afin d’assurer leur survie et leur rétablissement. Et en mai 1994, la Commission baleinière internationale (CBI) a voté la création du tout premier sanctuaire pour les baleines, le Sanctuaire baleinier de l’océan Austral.
Ce sanctuaire interdit tous les types de chasse commerciale à la baleine sur une zone de 50 millions de kilomètres carrés, soit trois fois la superficie de la Russie ! Nous espérons qu’il permettra de garantir le rétablissement sur le long terme des populations de baleines mondiales qui ont le plus souffert de l’exploitation. À la suite de sa création, IFAW a continué de défendre des réformes importantes qui ont aidé à élargir la portée de la CBI. Commission axée sur les baleiniers, elle s’est recentrée sur les baleines afin d’aider à leur conservation et à leur préservation face aux nombreuses menaces qui pèsent sur ces cétacés au XXIème siècle.
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Avec ses écosystèmes luxuriants comme la forêt amazonienne, le Brésil est considéré comme le pays le plus biodiversifié au monde, ce qui signifie qu’il possède la plus grande diversité biologique de plantes et d’animaux sur la planète. Au moins 103 870 espèces animales et 43 020 espèces végétales sont actuellement connues, soit 70 % des espèces animales et végétales répertoriées dans le monde. En fait, la biodiversité brésilienne connue ne cesse de s’accroître, avec une moyenne de 700 nouvelles espèces animales découvertes chaque année !
Malheureusement, au Brésil et dans le monde entier, les humains ont surexploité la biodiversité avec des résultats catastrophiques. Plus de 20 pour cent de la forêt amazonienne a déjà disparu. Et plus de 51 000 kilomètres carrés de forêt sont détruits chaque année. Les experts estiment que nous perdons 137 espèces de plantes, d’animaux et d’insectes chaque jour à cause de la déforestation de la forêt tropicale. Si rien n’est fait pour freiner cette tendance, l’Amazonie entière pourrait bien disparaître d’ici cinquante ans.
Le 5 juin 1992, les dirigeants de plus de 100 pays se sont réunis lors d’un sommet des Nations Unies à Rio de Janeiro pour adopter un traité juridiquement contraignant appelé la Convention sur la diversité biologique (CDB). Son objectif est d’élaborer des stratégies nationales pour la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique. Depuis l’adoption de la CDB, presque tous les pays de la planète ont adopté des lois et des règlements pour protéger la nature.
Afin d’aider les pays à tenir leurs engagements en matière de protection de la nature, IFAW participe aux réunions de la CDB pour donner des conseils sur des questions de biodiversité allant des changements climatiques aux espèces envahissantes, en passant par l’écotourisme et le commerce des espèces sauvages. Grâce à nos recherches et à notre expertise, nous contribuons à l’élaboration de solutions pratiques qui peuvent protéger la biodiversité et nous prouvons à quel point la protection des animaux et du monde naturel est essentielle au progrès humain.
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Au cours de la première moitié du 20ème siècle, des millions d’éléphants parcouraient l’Afrique. Mais la demande croissante d’ivoire en provenance de l’occident a dévasté les populations d’éléphants. En 1979, la population était tombée à 1,3 million d’individus. Au cours des dix années suivantes, ce nombre a été réduit de moitié, pour ne laisser que 600 000 individus en 1989. Sans une intervention rapide de la communauté internationale, l’éléphant d’Afrique était en voie d’extinction.
Pendant des années, les différentes parties à la Convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées d’extinction (CITES) n’ont pas réussi à décider de la meilleure façon de sauver l’éléphant. C’est alors qu’une proposition audacieuse fut faite : Une Annexe I qui liste l’éléphant d’Afrique et son ivoire et qui serait la plus grande protection offerte par la CITES en interdisant en principe le commerce international de l’ivoire. Au début, de nombreuses nations se sont farouchement opposées à cette proposition. Mais après des débats houleux, le blocage a été levé en octobre 1989. Des organisations comme IFAW ont aidé les parties à prendre la décision essentielle de mettre l’éléphant d’Afrique sur l’Annexe I. Trois mois plus tard, en janvier 1990, la décision a été adoptée et le commerce international de l’ivoire a été officiellement interdit.
Au début, l’interdiction de l’ivoire a fonctionné. La demande d’ivoire dans des pays comme les États-Unis a très fortement diminué. Les prix de l’ivoire se sont effondrés et les principaux marchés de l’ivoire en occident ont fermé. En conséquence, le braconnage a été considérablement réduit, ce qui a permis aux populations d’éléphants d’Afrique de se reconstituer.
Malheureusement, la victoire a été de courte durée. Sous la pression croissante de certains pays désireux de rouvrir le commerce de l’ivoire, la CITES a approuvé deux ventes «ponctuelles» d’ivoire stocké au Japon en 1999 et en Chine et au Japon en 2008. Les ventes ont relancé la demande d’ivoire en Asie, catalysant une nouvelle ère de braconnage des éléphants qui a même dépassé les niveaux d’avant l’interdiction de 1989.
Mais IFAW s’est mis au travail pour documenter l’impact désastreux de ces décisions sur les éléphants. Pas à pas, nous avons contribué à changer la tendance. Et aujourd’hui, la Chine, la France, les États-Unis et beaucoup d’autres pays ferment définitivement leurs marchés de l’ivoire.
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Le phoque du Groenland nouveau-né, connu sous le nom de « blanchon », revêt une fourrure blanche et douce très caractéristique pendant seulement les 12 premiers jours de sa vie. Pendant cette courte période, le bébé phoque était un produit lucratif pour les chasseurs commerciaux de phoques, qui utilisaient leur fourrure pour fabriquer des articles de luxe comme des manteaux, des sacs à main et des bottes. IFAW a révélé la cruelle réalité des bébés phoques frappés à mort pendant qu’ils tétaient leur mère au début des années 80, provoquant un tollé public et une interdiction européenne des produits dérivés des blanchons en 1983.
À la suite de l’interdiction européenne et face à la menace d’un boycott du poisson canadien par le Royaume-Uni, le gouvernement canadien a finalement mis fin à la chasse commerciale des bébés phoques en 1987. Cette décision s’est révélée être une victoire historique, non seulement pour IFAW, mais pour l’ensemble du mouvement contemporain en faveur du bien-être animal.
Après l’interdiction, IFAW a lancé des visites d’écotourisme «Seal Watch» (observation des phoques) pour tenter de combler le vide économique laissé au sein des communautés de chasseurs. Cette nouvelle forme de revenu pouvait bénéficier aux habitants sans faire souffrir les phoques. Sur les Îles de la Madeleine seulement, les excursions Seal Watch d’IFAW ont rapporté à l’économie un million de dollars canadiens.
En raison de ces changements radicaux, de nombreuses personnes croient que la chasse aux phoques a pris fin dans les années 1980. En effet, à la fin de la décennie, le secteur avait pratiquement disparu. Mais l’interdiction de 1987 finira par être une victoire de courte durée et les années 1990 verront la réapparition de la chasse. IFAW se mobilisera et agira alors de nouveau.
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Dans les contreforts de l’Himalaya, au nord-est de l’Inde, se trouve le parc national de Manas. Avec sa riche biodiversité, Manas est l’une des plus importantes zones de conservation de la faune sauvage de l’Inde et abrite certains de ses animaux les plus menacés, dont le rhinocéros indien, ou grand rhinocéros unicorne. En décembre 1985, les Nations Unies ont inscrit Manas comme site du patrimoine mondial de l’UNESCO, l’honneur le plus prestigieux accordé à une région en reconnaissance de son importance culturelle et naturelle.
Cependant, les années qui ont suivi, les troubles civils et le braconnage ont décimé la faune locale et les infrastructures qui la protégeaient. En 1992, le statut de patrimoine mondial de l’humanité de Manas s’est retrouvé menacé. En 2000, le parc avait perdu jusqu’au dernier des 100 rhinocéros indiens qu’il abritait.
Lors de la stabilisation de la région au début des années 2000, IFAW s’est associé au Wildlife Trust of India (WTI), au Conseil territorial du Bodoland et au ministère des Forêts d’Assam pour lancer de nombreuses actions de conservation dans le cadre de l’initiative « Bringing Back Manas » (Faire revivre Manas) afin de restaurer la grandeur passée du parc. Nous avons formé et équipé des écogardes pour mieux protéger et gérer le parc. Nous avons facilité et encouragé l’implication des communautés locales dans les efforts de conservation. Nous avons également aidé à construire un centre de réhabilitation dans le parc national de Kaziranga, situé dans le même État, où nous avons sauvé et réhabilité des rhinocéros qui pourraient ensuite repeupler Manas.
Après des années de travail acharné, l’initiative « Bringing Back Manas » a fait ses preuves en janvier 2006, lorsque IFAW-WTI a réintroduit dans le parc une rhinocéros femelle réhabilitée baptisée Mainao. Elle a été le premier rhinocéros indien de retour à Manas depuis plus d’une décennie. À ce jour, 18 rhinocéros ont été transférés de Kaziranga à Manas. Ils ont réussi à se reproduire et à ajouter six bébés à la population !
Et ce fut une victoire triomphante lorsque, le 21 juin 2011, l’UNESCO a retiré Manas de la liste des sites du patrimoine mondial en péril, marquant ainsi une étape importante dans la restauration réussie de cet environnement autrefois assiégé.
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Dans les années 1980, IFAW et son fondateur, Brian Davies, n’avaient guère réussi à convaincre le gouvernement canadien de mettre fin à la chasse commerciale aux phoques dans l’Atlantique. Il décida donc d’adopter une nouvelle tactique et partit pour l’Europe qui importait 75 % de toutes les peaux de phoques du Canada. Brian Davies savait que s’il pouvait faire interdire les produits dérivés du phoque, il réussirait alors à fermer le marché.
Et en fermant le marché, IFAW pourrait peut-être supprimer le secteur.
IFAW a organisé des rassemblements et des conférences de presse à travers l’Europe pour dénoncer la cruauté de la chasse. Sa stratégie a brillamment fonctionné. IFAW a réussi à recueillir un million de signatures sur des pétitions demandant à l’UE d’interdire l’importation de produits issus de phoques blancs.
Malgré l’interdiction dans l’UE, le gouvernement canadien refusait toujours d’interdire le commerce de blanchons. Afin d’augmenter la pression, Brian Davies a alors appelé au boycott non seulement des produits dérivés du phoque, mais aussi de tous les produits canadiens à base de poisson. En Grande-Bretagne, 570 magasins Tesco et Safeway ont alors éliminé progressivement tous les produits canadiens à base de poisson pour protester contre la chasse.
Le marché principal des produits dérivés du phoque ayant disparu, le marché canadien de la peau de phoque s’est rapidement effondré, permettant de sauver plus d’un million de phoques au cours des dix années suivantes.
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Le Japon, l’Islande et la Norvège sont les seuls pays au monde qui continuent de participer à la chasse commerciale à la baleine.
Afin de nourrir la demande insatiable pour l’huile de baleine pendant la Révolution industrielle, des flottes de baleiniers parcouraient les quatre coins des océans pour chasser les baleines. Quand ils épuisaient une espèce de baleine, les baleiniers passaient à une autre, tuant des milliers de baleines dans l’opération. Avec l’avènement des moteurs diesel et des harpons explosifs au XXème siècle, il est devenu encore plus facile de tuer des baleines. Le tribut prélevé sur les populations de baleines a été dramatique. À son apogée dans les années 50 et 60, l’industrie mondiale de la chasse à la baleine était responsable de la mort de 50 000 baleines par an. Les chercheurs estiment qu’environ 3 millions de baleines ont été tuées, au XXème siècle, dans le monde entier par la chasse à la baleine. Si on regarde la masse totale d’animaux, cela pourrait avoir été le plus grand massacre d’animaux de toute l’histoire de l’humanité.
Alors que certaines espèces de baleines étaient au bord de l’extinction, il fallait réagir. Avec le soutien d’organisations telles qu’IFAW, la Commission baleinière internationale (CBI) a voté le 23 juillet 1982 pour mettre en place un moratoire (une suspension temporaire) sur la chasse à la baleine à compter de la saison 1985-1986. La plupart des États ont accepté de respecter cette décision historique pour protéger les baleines. Mais le Japon, l’Islande et la Norvège s’opposent toujours au moratoire de la CBO et continuent de tuer sans raison jusqu’à 1 000 baleines tous les ans. Mais IFAW y travaille, que ce soit sur le plan de la législation ou en soutenant des alternatives économiques durables comme l’observation des baleines. Lentement mais sûrement, nous montrons au monde que la chasse commerciale à la baleine va fermer boutique une bonne fois pour toutes.
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Avec une condamnation internationale croissante de la chasse aux phoques, la tension entre IFAW et le gouvernement canadien a atteint un sommet en 1977. Le gouvernement a commencé à sévir contre tous ceux qui allaient surveiller les chasses en hélicoptère. Il faisait appel à une loi intitulée Règlement sur la protection des phoques (Seal Protection Regulations), qui interdisait à quiconque de voler à moins de 600 mètres au-dessus d’un phoque sur la glace et d’atterrir à moins de 800 mètres d’un phoque sur la glace. En mars 1977, le fondateur d’IFAW, Brian Davies, a été arrêté et accusé d’avoir enfreint le Règlement sur la protection des phoques pour avoir utilisé son hélicoptère dans cette zone interdite.
Quand on lui a demandé ce qu’il pensait de l’arrestation, Brian Davies a déclaré : « Ces réglementations ne visent pas du tout à protéger les phoques. Elles servent à protéger le gouvernement canadien de tout embarras né de reportages faits par des journalistes sur la chasse aux phoques. »
Brian Davies a été condamné à une peine d’emprisonnement de 21 jours, et à une amende de 900€ ou à une peine d’emprisonnement supplémentaire de six mois, ainsi qu’à des conditions de probation qui lui interdisaient de survoler le golfe du Saint-Laurent pendant trois ans. De plus, le gouvernement canadien a averti IFAW que la poursuite de la campagne entraînerait la fin du statut d’organisme de bienfaisance exonéré d’impôt.
La pression croissante a poussé Brian Davies à quitter le Canada et, en 1978, il a déménagé le siège social d’IFAW à Yarmouth, au Massachusetts (Etats-Unis). IFAW allait s’installer à Cape Cod pendant près de 40 ans, jusqu’au déménagement à Washington en 2016.
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Il existe trois espèces de phoques moines : celui de Méditerranée, celui d’Hawaï et celui des Caraïbes. Malheureusement, la chasse excessive, la surpêche et d’autres menaces ont décimé ces trois espèces. Peu de choses ayant été faites pour protéger le phoque moine des Caraïbes, il a été officiellement déclaré éteint en 2008. Les phoques moines d’Hawaï et de Méditerranée restants sont aujourd’hui eux aussi menacés d’extinction.
Dans les années 70, IFAW a commencé à protéger les phoques en dehors du Canada. En 1974, nous avons commencé à conduire et à financer des recherches sur les populations de phoques moines de Méditerranée. Tout au long des années 80, IFAW a soutenu les aires protégées dans lesquelles vivent les phoques moines et a contribué à l’élaboration de directives et d’initiatives visant à les sauver de l’extinction. Et dans les années 90, IFAW a financé l’Odyssia, un navire de recherche utilisé pour surveiller les populations de phoques moines. Avec des populations fragmentées réparties sur toute la Méditerranée et au large de l’Afrique de l’Ouest, il était crucial de recueillir de meilleures informations sur leur répartition pour améliorer leur protection.
Plus important encore, IFAW a entamé une collaboration de longue date avec la Société Hellénique d’Étude et de Protection du Phoque Moine (Hellenic Society for the Study and Protection of the Monk Seal ou MOm). Le soutien apporté par IFAW à la MOm a permis de créer un réseau de personnes en Grèce qui se consacrent au sauvetage de phoques abandonnés, déplacés et/ou échoués. Notre soutien a contribué au développement d’un centre de traitement et de réhabilitation du phoque moine sur l’île d’Alonissos, un emplacement de choix étant donné que la moitié de la population totale vit dans les eaux grecques. Avec moins de 500 phoques moines restés à l’état sauvage dans les années 2000, le sauvetage, la réhabilitation et, au final, la survie, de tout individu étaient essentiels à la survie de l’espèce. Aujourd’hui, le phoque moine de Méditerranée continue d’être l’un des mammifères marins les plus menacés de la planète. Mais il y a de l’espoir. Les mesures de conservation d’IFAW ont contribué à enrayer ce déclin, et il y a maintenant des preuves d’augmentation de la population. Comptant aujourd’hui entre 600 et 700 individus, l’état de conservation du phoque moine méditerranéen a été mis à jour en 2015 et est passé de « En danger critique d’extinction » à « Menacé ». Bien qu’il soit toujours confronté à de nombreuses menaces, des personnes dévouées sont sur le terrain pour s’assurer que le phoque moine de Méditerranée ne subisse pas le même sort que son cousin des Caraïbes.
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Castors, bisons, éléphants, rhinocéros et tigres… Voici quelques-unes des innombrables espèces que les humains ont surexploitées par leur commerce jusqu’à quasi extinction. Des millions d’animaux font l’objet d’un commerce par l’homme pour l’alimentation, la mode, les cosmétiques, les soins de santé et en tant qu’animaux de compagnie. Lorsque la demande internationale de produits issus de la faune sauvage dépasse de loin l’offre, une réglementation s’impose. Sans une vigilance attentive, des milliers d’espèces disparaîtront.
La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) est entrée en vigueur le 1er juillet 1975 dans l’objectif de garantir que le commerce de faune et de flore sauvages n’était pas une menace pour la survie de ces animaux et ces végétaux. Aujourd’hui, cet accord international conclu entre 183 pays octroie différents degrés de protection à plus de 35 000 espèces de plantes et d’animaux. Cela fait de la CITES l’un de nos outils les plus puissants pour empêcher l’extinction des espèces faisant l’objet d’une commercialisation.
Depuis 1997, IFAW envoie une équipe de délégués à la Conférence des Parties (CoP) de la CITES, une réunion mondiale qui se tient tous les trois ans pour discuter d’un large éventail de questions relatives au commerce des espèces sauvages. En tant qu’observateur à la CoP, IFAW examine et analyse les propositions à l’étude, prend position et formule des recommandations. Les principaux décideurs de la CITES bénéficient, grâce à nos experts, de décennies de recherche sur les questions de conservation, et nous expliquons comment le commerce international impacte les principales populations d’espèces. Grâce à notre travail acharné, nous aidons à établir un consensus sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas dans le commerce d’espèces sauvages.
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Bien qu’il soit l’oiseau le plus emblématique d’Amérique, le pygargue à tête blanche a bien failli disparaître il y a peu. Autrefois très présentes aux États-Unis, les populations de pygargues à tête blanche ont été presque anéanties par un pesticide, le DDT. Utilisé de manière intensive après la Seconde Guerre mondiale, le DDT a contaminé les cultures et les cours d’eau, empoisonnant les poissons et les petits mammifères ainsi que les prédateurs qui s’en nourrissaient, comme les pygargues à tête blanche. En 1963, il ne restait plus que 487 couples reproducteurs aux États-Unis !
Heureusement, les spécialistes de la conservation sont intervenus avant qu’il ne soit trop tard. Le DDT a été interdit en 1972 et la Loi sur les espèces menacées d’extinction (Endangered Species Act ou ESA) a été promulguée un an plus tard, le 28 décembre 1973. Cette loi historique a offert une protection juridique afin d’arrêter et d’inverser l’extinction du pygargue à tête blanche et d’autres animaux en péril.
Quarante-cinq ans plus tard, le pygargue à tête blanche s’est remarquablement remis. Avec plus de 10 000 couples reproducteurs répartis dans tout le pays, le pygargue à tête blanche a été retiré de la liste des espèces en voie de disparition en 2007. De plus, 54 autres espèces ont été retirées de la liste en raison de leur rétablissement depuis l’entrée en vigueur de l’ESA.
Mais il y a encore beaucoup à faire. Outre les 1 500 espèces qui figurent encore sur les listes des espèces menacées et en voie de disparition, l’ESA elle-même est aujourd’hui menacée. La Loi a fait l’objet d’innombrables attaques législatives et réglementaires au cours des dernières années, malgré son impressionnant taux de réussite et le soutien massif des citoyens américains à cette loi. IFAW continue de travailler en étroite collaboration avec ses partenaires au Capitole pour défendre l’ESA et lutter contre les tentatives visant à réduire la portée de cette loi. Nous avons failli perdre le pygargue à tête blanche une fois, et nous ne laisserons pas cette possibilité se reproduire.
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À la fin des années 60, il est devenu évident que les populations de baleines, de dauphins, de phoques et d’autres mammifères marins avaient atteint un niveau dangereusement bas dans les eaux américaines, principalement en raison de l’activité humaine. En réponse, le président Richard Nixon a promulgué la Loi de protection des mammifères marins (Marine Mammal Protection Act ou MMPA) le 21 octobre 1972. Cette loi historique marquait un tournant au Congrès américain qui passait de la conservation axée sur les espèces à la protection proactive d’écosystèmes entiers.
La MMPA interdit tout « prélèvement » de mammifères marins dans les eaux américaines sans permis. La loi a rendu illégal le harcèlement, l’alimentation, la chasse, la capture, la collecte ou la mise à mort de tout mammifère marin. Elle a également interdit temporairement l’importation, l’exportation et la vente de tout mammifère marin, ainsi que de ses parties ou produits, aux États-Unis.
Depuis sa création, la MMPA a joué un rôle déterminant dans le rétablissement des populations de mammifères marins, notamment des phoques gris en Nouvelle-Angleterre, des lions de mer en Californie et des lamantins en Floride. Mais ces dernières années, des attaques législatives contre la MMPA ont menacé la garantie qu’elle offre et accru la vulnérabilité des mammifères marins. Alors que les menaces comme la pollution sonore des océans, les déversements d’hydrocarbures, la pollution plastique, l’enchevêtrement dans des engins de pêche et les collisions avec les navires persistent, la protection de la MMPA est plus importante que jamais.
À travers des plaidoyers législatifs et la recherche marine sur le terrain, IFAW s’efforce de protéger la MMPA et de renforcer la protection juridique des mammifères marins aux États-Unis et dans le monde entier. Nous nous battons pour faire de l’océan un endroit plus sûr pour les animaux et les humains.
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L’emblématique ours polaire est peut-être connu pour son «manteau blanc» caractéristique, mais en réalité, sa fourrure est translucide. L’air se trouvant entre chaque poil réfléchit la lumière et donne un aspect blanc à la fourrure de l’ours. Et sous toute cette épaisse fourrure, la peau de l’ours polaire est d’un noir de jais.
Le Canada accueille environ 17 000 des quelque 25 000 ours polaires du monde. Pendant leur migration automnale, environ 500 d’entre eux déambulent à proximité de Churchill, une petite ville située dans le nord du Manitoba. Pour cette raison, Churchill a été surnommée la « Capitale mondiale de l’ours polaire ». Aujourd’hui, des touristes du monde entier y séjournent pour s’émerveiller devant la beauté des ours polaires évoluant en toute liberté.
Mais les choses étaient bien différentes en 1971. Une mauvaise gestion des déchets à Churchill attirait les ours polaires affamés et les conflits entre les humains et la faune sauvage que cela entraînait mettaient les humains et les animaux en danger. Faute de ressources de conservation adéquates, la ville a abattu une trentaine d’ours polaires cette année-là.
Le fondateur d’IFAW, Brian Davies, a considéré qu’il s’agissait d’une problématique de bien-être animal. « Je trouve que ce sont de magnifiques créatures sauvages, a-t-il déclaré à l’époque. Il n’est pas nécessaire de les détruire si on se donne la peine de les déplacer hors de cette zone. » C’est ainsi qu’IFAW est intervenu pour créer une solution qui a profité non seulement aux habitants, mais aussi aux ours polaires. Brian Davies et son équipe ont organisé une opération visant à tranquilliser et à transporter par avion 24 ours polaires afin de les déplacer dans un environnement sécurisé de la baie d’Hudson. L’année suivante, Brian Davies a collaboré avec le gouvernement canadien pour organiser des formations permettant d’apprendre à réagir face aux ours polaires en vue de catastrophes environnementales ou de situations de conflit futures.
L’Opération Bear-Lift allait être une étape clé dans les premières années d’existence d’IFAW, marquant ainsi l’une des premières initiatives de bien-être animal portant sur une autre problématique que la chasse aux phoques au Canada.
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Brian Davies est né dans un village de mineurs gallois et a immigré au Canada en 1955 à la recherche d’une meilleure opportunité. Il est ensuite devenu secrétaire exécutif de la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux du Nouveau-Brunswick (SPCA). En 1965, le gouvernement canadien a demandé à M. Davies, alors âgé de 30 ans, de se joindre à un petit groupe de consultants afin d’étudier la chasse commerciale du phoque au large des côtes du golfe du Saint-Laurent au Canada. Suite à une mauvaise presse sur la chasse aux phoques, le groupe avait été réuni afin d’observer la chasse et de faire des recommandations au gouvernement dans le but de l’améliorer pour la rendre moins cruelle.
Ce dont Brian Davies a été témoin sur la glace allait changer sa vie à jamais. Comme Brian le raconte avec ses propres mots : « En descendant de l’hélicoptère, à 30 mètres devant moi, il y avait un bébé phoque blanc qui était écorché vif par un chasseur. Mon regard a croisé celui du phoque et je pouvais sentir la terreur et la douleur qu’il ressentait. »
Brian Davies est revenu au gouvernement canadien avec un message clair. La chasse ne pouvait se faire sans cruauté et la seule option était d’y mettre fin. C’est ainsi que Brian Davies est devenu le défenseur des phoques et a contribué à la naissance du mouvement contemporain en faveur du bien-être animal. La chasse commerciale du phoque au Canada est devenue la première problématique de bien-être animal à être condamnée à l’échelle internationale, lorsque M. Davies a commencé à exposer le monde entier aux images horrifiantes de bébés phoques blancs qui se faisaient frapper et écorcher vif sur la glace.
M. Davies a quitté la SPCA et a créé, en 1969, sa propre organisation, le Fonds international pour la protection des animaux. Cinquante ans plus tard, avec des bureaux situés dans 15 pays et des interventions dans plus de 40 pays, IFAW est aujourd’hui l’une des plus grandes organisations de protection du bien-être animal au monde.
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